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Emploi de jeunes à Sétif
Entre les chiffres et la réalité
Publié dans El Watan le 12 - 04 - 2005

L'Emploi salarié d'initiative locale (ESIL), connu sous la dénomination Emploi de jeunes, recule. Les programmes ou plutôt les dotations ont enregistré cette année une substantielle diminution, et ce, à l'échelle nationale.
Cette donne a accentué davantage le calvaire d'une masse juvénile déjà tancée par la précarité de l'emploi et sa rémunération ne dépassant pas les 3000 DA/mois. La wilaya de Sétif, qui ne déroge pas à la règle, a été dans l'obligation de mettre un terme au contrat de travail de nombreux jeunes n'ayant que la 3e année secondaire comme référence. La dotation de 2004 qui était de 2880 postes a été, cette année, réduite presque de moitié. Uniquement 1500 ESIL ont été sauvegardés. Les 60 communes que compte la wilaya, ont fait les frais de ce licenciement ne disant pas son nom. Ce sont les plus grandes municipalités qui ont le plus ressenti les effets d'une telle mesure. A titre d'exemple, des 450 postes, Sétif n'a bénéficié que de 75 décisions. Aïn Azel qui avait une dotation de 121 n'a été autorisée à renouveler que 30 contrats. De sa quote-part de 75 postes, El Eulma en a perdu 30, ce qui n'est pas négligeable pour une telle agglomération. Une partie de ces jeunes, qui étaient utilisés par les APC dans des tâches administratives faisant fi des orientations officielles, sera, nous dit-on, prise en charge dans le cadre du nouveau dispositif de l'Agence nationale de gestion de la microentreprise (Angem) fonctionnel depuis le 1er avril 2005. Il faut noter que le dispositif susindiqué ne peut ni satisfaire ni répondre aux aspirations des jeunes n'ayant pas les niveaux 5 et 6 (technicien supérieur ou licence et plus) « On a été exploité comme des nègres des années durant. Puis, on nous vire comme des malpropres. Pour trois sous, la majorité, qui avait une décision de femme de ménage, faisait à longueur de journée office de secrétaire de direction ou d'agent de saisie, se retrouve du jour au lendemain sans emploi alors qu'on s'attendait à une régularisation », nous confie non sans colère Mounia qui travaillait à l'état civil de la mairie de l'antique Sitifis où elle a délivré en sa qualité de « femme de ménage » des milliers d'actes de naissance. En lui parlant de l'Angem notre interlocutrice sursaute. « Soyons sérieux, on ne peut tous devenir des entrepreneurs. Il faut non seulement avoir des prédispositions mais être patient car on n'obtient pas des crédits aussi facilement des banques », enchaîne la chômeuse qui reprend le chemin du centre de formation professionnelle pour y suivre une autre formation qui pourrait éventuellement lui offrir plus d'opportunités. L'option préemploi est, quant à elle, renforcée. Les postes ouverts sont en nette croissance. La dotation de 1045 emplois, mis à la disposition de la wilaya en 2004, a été revue à la hausse. Pour le premier semestre de l'année en cours, les Hauts-Plateaux sétifiens ont bénéficié d'une dotation de 1164 postes qui demeurent en deçà de la forte demande estimée à 11 000 dossiers déposés à l'Agence nationale de l'emploi (Anem). Selon des cadres de la direction de l'emploi, la formule qui est prise en charge par la fonction publique lors des concours de recrutement, et ce, comme expérience professionnelle, a permis à de nombreux techniciens supérieurs et autres universitaires de bénéficier d'un contrat de travail à durée indéterminée. Cependant, cette option d'une durée de 24 mois pour le secteur administratif et de 18 pour le secteur économique ne sécurise pas pour autant les bénéficiaires en fin de mission. « Les responsables des structures, qui sont satisfaits de notre rendement, sont confrontés aux restrictions budgétaires. A cause du déficit en nouveaux postes de travail budgétisés, les administrations publiques surtout sont obligées de laisser partir des jeunes rodés ayant acquis une expérience et une bonne formation pour laquelle l'Etat a beaucoup investi », déclare Salim, un jeune licencié en sciences financières ne voyant toujours pas le bout du tunnel. Il interpelle à l'occasion l'Etat qui ne sait ou ne veut pas, dit-il, rentabiliser son investissement sur... l'homme.

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