Encore une fois, la session de l'APC devient une occasion pour certains élus pour tirer à boulets rouge sur le maire. Hier et lors de la tenue de la session ordinaire de l'assemblée, le P/APC a subi une attaque en règle de la part de deux membres qui l'ont accusé d'autoritarisme, d'abus de pouvoir, avec la volonté de décider des projets à lancer sans aviser les membres de l'APC, dont la plupart des membres des commissions chargés du suivi des travaux ne sont pas informés. Selon Moudir Barka, un ex-vice P/APC, écarté par le maire, «le P/APC tente par tous les moyens d'éloigner certains membres de l'assemblée, plus particulièrement ceux qui s'opposent à ses choix, et qu'il ne veux informer sur les lieux de réunions, au siège de l'APC ou au siège de la wilaya. Tout simplement, il n'a pas respecté leur droit d'être informés à l'heure». Des accusations que le P/APC, Seifeddine Rihani, niera en bloc. «Ces problèmes sont beaucoup plus d'ordre administratif ; toutefois les portes de mon bureau vous sont été toujours ouvertes et je vous invite à venir pour n'importe quel problème, mais vous refusez tout dialogue ; pourtant, je vous ai contacté pour vous informer de la tenue de cette session», répliquera le maire. Une situation qui renseigne sur le climat qui règne à l'APC de Constantine qui n'arrive toujours pas à trouver ses marques plus d'une année après son installation, en raison d'un conflit d'intérêts qui continue d'animer les débats dans une ville livrée à toutes les dégradations.