Suite à l'effondrement des prix de pétrole sur les marchés mondiaux en 1986, l'économie algérienne a subi une crise financière profonde, qui a généré des répercussions néfastes sur l'ensemble de l'économie nationale. Cela s'est manifesté particulièrement par la baisse des ressources extérieures, comme par une diminution très grave des recettes pétrolières, celles-ci constituent une source importante dans le financement des dépenses publiques. Dans ce cas de figure, et pour faire face à l'aggravation de la forte chute de la capacité financière, le gouvernement algérien s'est engagé à partir de 1989 dans un programme des réformes économiques qui a été mis en œuvre sous la supervision du FMI, dont les réformes fiscales qui ont été instaurées dans la loi de finances pour 1991, et entrées en vigueur à partir de l'année 1992, ayant pour objectif la normalisation des ressources budgétaires. Dans ce cadre-là, le contribuable algérien commence à payer leurs différents types d'impôts selon ce nouveau système qui a apporté des aménagements par rapport à celui qui était installé durant la période de l'économie administrée. Ce système consistait principalement à l'introduction de la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA), l'Impôt sur le revenu global (IRG) et l'Impôt sur les bénéfices des sociétés (IBS). Ces nouvelles dispositions jugées performantes par les défendeurs de l'économie de marché avaient pour objet de rendre les recettes budgétaires identiques à celles des pays développés en matière de recouvrement des dépenses budgétaires, en introduisant la part adéquate des recettes ordinaires. Cependant, la contribution de ces dernières au financement des dépenses publiques reste insuffisante, car elle n'a jamais dépassé les 40% depuis son instauration à nos jours, et cela est dû à plusieurs raisons ; entre autres, le citoyen dans un pays développé ressent une fierté lors du paiement de sa contribution sachant qu'il voit réellement les fruits de ses sacrifices monétaires, chose qui n'existe jamais dans notre pays, car plus de 75% de nos projets sont financés par des sources en provenance des recettes pétrolières. A cet effet, le contribuable algérien considère le paiement des impôts comme une charge qui doit être diminuée ; dans ce sens-là, le choix des comptables se fait la plupart du temps sur un critère primordial, à savoir le meilleur comptable est celui qui fait minimiser les charges fiscales au profit de ses clients, comme il serait leader quand il arrivera à les empêcher au paiement. D'autres refusent de répondre favorablement à leurs obligations fiscales à cause de l'ambiguïté qui caractérise certains types d'impôts en matière de processus relatif à la collecte et au changement répété du Code des impôts. D'autres voient que le secteur de l'énergie peut répondre suffisamment aux différents besoins financiers de l'Etat. Economiquement parlant, les dépenses publiques devaient être recouvertes jusqu'à 75% par les recettes ordinaires, dont l'Etat est chargé d'assurer le prélèvement ; et pour lutter contre la fraude fiscale, le gouvernement devrait appliquer des mesures qui dépendront du comportement des contribuables algériens. Dans ce cadre-là, ça irait mieux si l'Etat procédait à la vente des vignettes aux commerçants au début de chaque exercice, au lieu de les faire payer à travers des formulaires qui sont très compliqués non seulement à remplir, mais aussi à les comprendre ; ces vignettes devraient être présentées de la même manière que le registre du commerce et la carte fiscale. Cette méthode pourrait aider les services financiers à collecter le maximum de recettes fiscales, et ainsi les commerçants ne rentreraient pas dans des processus qui n'ont rien avoir avec. Par ailleurs, ces mesures vont mettre l'activité comptable en avant, en la rendant plus professionnelle ; comme cela, les comptables vont s'occuper beaucoup plus de l'amélioration de la situation financière, en diminuant les charges et en concrétisant le principe de prudence dans les transactions, et cela pour un rendement meilleur, qui fera maximiser les profits.