L'affaire de l'APC de Sidi Baïzid dans laquelle sont impliqués le maire, le SG, le comptable principal et le trésorier communal sera prochainement examinée par la chambre d'accusation suite à l'appel interjeté par le procureur de la République contre l'ordonnance du juge d'instruction plaçant les trois premiers cités sous contrôle judiciaire et le dernier en liberté provisoire, comme rapporté hier dans I'édition d'El Watan. Le procureur de la République, ayant jugé les faits reprochés aux présumés, à savoir des délits de dissipation de deniers publics, de faux en écriture comptable et dans des délibérations et la passation illégale de contrats comme étant graves, a requis le mandat de dépôt pour les quatre personnes poursuivies. L'un des trois élus plaignants, K. A., qui suit assidûment le déroulement de cette affaire, rencontré hier aux abords du tribunal, a confirmé à El Watan la réquisition du procureur. Par contre, il a apporté un démenti formel quant à la rumeur faisant état de remous en voie de se produire. « A part un semblant de chahut de jeunes manipulés affiliés au filet social, la situation est tout ce qu'il y a de normal » et d'ajouter : « Par ailleurs, l'information propagée qui laisse croire à des représailles contre les élus auteurs de la plainte de la part de la tribu du maire est dénuée de sens, car non seulement nous en faisons partie, nous sommes respectés et écoutés, il ne se passera rien. » Selon notre interlocuteur, « la suspension du P/APC est normalement consommée. On s'interroge sur la lenteur administrative ».