Alors que le chantier avance, les procédures bureaucratiques semblent avoir exténué des souscripteurs qui ne savent plus à quel saint se vouer. Les 160 bénéficiaires de logements sociaux participatifs (LSP) implantés à Aïn Mouss, à la charge de l'agence foncière, ne savent à quel saint se vouer. Alors que le chantier avance bien, les procédures administratives notamment le dossier relatif au montage financier (aide de la CNL et du FNPOS) traînent la patte. Le changement à la tête de la direction de l'agence est, nous dit-on, à l'origine d'un blocage ne disant pas son nom. Une telle situation pénalise de nombreux attributaires dans l'expectative. D'autant plus que bon nombre d'entre eux ne peuvent continuellement supporter les charges d'une sous-location qui n'en finit plus. D'après les acquéreurs qui ont versé en juillet 2012, rubis sur l'ongle, les montant exigé à savoir les 900 000 DA, l'absence d'un interlocuteur a accentué leur déprime. «Pour avoir une idée sur la date de réception de nos logements, nous avons à moult reprises essayé d'obtenir une entrevue avec le nouveau directeur de l'agence foncière, en vain. Nous ne comprenons pas la position de l'agence qui doit en principe répondre aux sollicitations et doléances du citoyen. Devant cet inexplicable silence radio, nous profitons d'une telle opportunité pour solliciter l'intervention du wali pour mettre un terme à cette bureaucratie», soulignent, non sans une certaine émotion, des bénéficiaires des 160 LSP de Aïn Mouss où des centaines de logements de ce type prennent forme.