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La future élection présidentielle ignore l'université
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La future élection nous interpelle doublement : d'abord, parce qu'elle constitue un forcing antidémocratique de par les travers politico-institutionnels qu'elle charrie.
Ensuite, parce qu'elle renseigne sur la culture qui a prévalu après l'indépendance, c'est-à-dire la prédation, le népotisme et le populisme.
S'agissant du 4e mandat, même si, légalement, rien n'empêche le président Abdelaziz Bouteflika de se représenter (sauf l'écueil de sa santé si son incapacité physique est confirmée), ce mandat est de trop parce que l'acte est politiquement dangereux, symboliquement insultant et éthiquement irresponsable. C'est le propre des nations politiquement adolescentes et dont le processus de libération nationale reste inachevé. Tous, nous pérorons que seul Bouteflika est capable de gérer le destin de la nation, comme si l'Algérie, après 50 ans d'indépendance, n'a pas enfanté des hommes d'Etat et une élite capables de prendre en main le destin national ! On a comme l'impression qu'à leur départ, ils veulent emporter avec eux l'Algérie.
Mais à toute chose malheur est bon : ce viol à répétition de la souveraineté sonne le glas d'une génération qui n'a pas su ou pu construire une République digne et démocratique. C'est la fin politique et biologique d'une caste prédatrice, qui a bridé le pays, muselé sa jeunesse et laminé ses espoirs.
Faut-il encore noter que depuis l'indépendance, aucun Président n'est titulaire d'un diplôme universitaire, n'est sorti d'une quelconque institution productrice d'intelligence. Je ne suis pas étonné qu'ils mènent le pays à la ruine et aient une obsession ravageuse de pouvoir. Nous n'avons pas mal du fait des élections, mais du régime qui les parraine. Et celui-là, notre mission est de le combattre et l'anéantir.
L'université, la recherche et même les universitaires, n'ont jamais été une préoccupation de premier ordre pour eux. Ils ne peuvent donc aucunement constituer un enjeu lors de la prochaine élection. D'autant que la rationalité scientifique de la gouvernance, pensée par les universitaires libres, n'est jamais prise en compte. La gestion intuitive des affaires nationales ne s'accommode pas de la logique universitaire et intellectuelle.
Dans des pays qui se respectent, ce sont les propositions de l'élite universitaire et les conclusions de la recherche scientifique qui fondent les programmes et l'action des dirigeants… mais pas chez nous. Les programmes des postulants et même du Président sortant ne contiennent que des sentences velléitaires vagues, qui traduisent une absence flagrante de vision du champ de la recherche et de l'enseignement supérieur. Ce n'est pas le temps d'une élection ou d'un mandant que l'université retrouvera ses lettres de noblesse. Même au plan africain, l'Algérie ne prétend pas au podium du classement des institutions universitaires et de recherche.
Ce manque de vision est dévastateur pour l'institution : le troisième plan de relance économique a consacré plus de 90 milliards de dinars à l'institution universitaire, mais aucun résultat concret n'a été atteint à ce jour. Bien au contraire, la culture de l'argent ravage l'université et les parties prenantes s'engouffrent dans une logique dépensière effrénée. La perversion des valeurs et des franchises universitaires a cela de malheureux : la cité des sciences se stérilise et devient une caisse de résonance insensible aux pulsions sociopolitiques de son environnement. A quelques jours de l'élection présidentielle, l'université reste, d'ailleurs, atone, aphone et politiquement incolore. Elle ne semble pas concernée par ce rendez-vous !


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