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Les «vrais» libraires font toujours de la résistance
Alors que le fast food pullulent dans la ville
Publié dans El Watan le 06 - 03 - 2014

La passion du livre n'est pas le propre de bon nombre d'investisseurs, intéressés beaucoup plus par le gain facile et rapide.
Trouver un livre d'histoire ou un roman dans la capitale des Hauts-Plateaux où les librairies se comptent sur les doigts d'une seule main, est un vrai parcours du combattant. Contrairement aux fast-foods qui poussent comme des champignons, les librairies se font de plus en plus rares à Sétif, qui a enfanté Hacen Belkhired, Saïd Zellagui, Nouredine Aba, Faicel Yachir et de nombreux autres érudits et écrivains. Pour Salah Boudoukha, responsable d'une librairie située au cœur de la principale artère du centre-ville, les gens préfèrent investir leur argent dans un créneau porteur tel le prêt-à-porter ou la restauration qui rapportent gros. Selon lui, ouvrir un lieu livresque à Sétif est risqué. «Le métier de libraire est atypique car il ne doit pas être un simple commerçant, mais un passionné de livres et de lecture.
Une telle passion n'est pas le propre de bon nombre d'investisseurs», argumente-il. «Dépenser 2000 DA pour un repas ne dérange pas, mais débourser 500 DA pour un roman est un pas infranchissable pour de nombreux citoyens dépourvus d'une telle culture, car lire est une culture ailleurs où les espaces publics et transports en commun sont envahis par des femmes et hommes dont les yeux sont rivés sur une publication. L'évolution des nouvelles technologies de l'information et de la communication, à savoir Internet, a influencé énormément les jeunes qui sont devenus de grands consommateurs de la toile. Le plus souvent, ils passent leur temps face à un écran pour des futilités.
L'école où la lecture n'est plus une obligation comme au bon vieux temps, doit à mon sens revenir à sa vocation première. Sans lecture, on ne peut construire un bon citoyen», regrette notre interlocuteur. Pour avoir une idée sur les livres vendus, le gérant des lieux affirme que les bouquins d'histoire, les romans, les livres religieux, les ouvrages scientifiques et les manuels scolaires sont les plus demandés. «Je viens souvent pour acheter des annales de différentes matières pour ma fille qui passe l'examen du baccalauréat cette année», dira une maman rencontrée sur place. Il convient de souligner que plusieurs titres ne sont pas disponibles.
Le prix des autres n'est pas accessible pour les bourses moyennes. «Trouver un livre n'est pas une mince affaire à Sétif, ville où il n'existe que deux librairies en mesure de répondre plus ou moins à l'attente d'une certaine catégorie de lecteurs. En plus de la rareté, les prix sont exorbitants. Pour chercher certains ouvrages, je suis dans l'obligation de déplacer jusqu'à Alger», nous révèle une étudiante en biologie qui pointe du doigt les pouvoirs publics, devant encourager la lecture, aider et accompagner les libraires, ainsi que les autres intervenants, à savoir les écrivains et les maisons d'édition.


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