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Quand le chocolat devient un art
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Publié dans El Watan le 21 - 03 - 2014

Véritable tendance en Algérie, les chocolateries artisanales se font l'écho d'une demande accrue de connaisseurs. El Watan Week-end vous fait découvrir quelques-unes où le choclat se décline sous une multitude de saveurs.
«Notre bonheur est quand le client repart avec le sourire et revient», déclare Fawzi Meslem, le gérant de la chocolaterie Florentine, un passionné de chocolat, dont le sourire ne quitte jamais ses lèvres. L'entrée du magasin est tapissée d'une moquette qui fait ressortir la décoration chaleureuse. Un délicieux arome de cacao titille notre odorat au seuil de ce palais offrant des merveilles chocolatées. «Notre chocolat haut de gamme est unique puisqu'il est fait à partir de recettes dont nous seuls détenons le secret. Nous avons même créé un chocolat à l'huile d'olive.» «A la dégustation, on sent le bon goût du chocolat à la remarquable texture avec un léger goût de l'huile d'olive», assure Maria, une cliente.
Des carrés, des ronds, des triangles, le chocolat est partout, avec différents fourrages qui se déclinent en plusieurs saveurs. Chez Florentine, le chocolat est une question de goût et de savoir-faire. Dans la partie «laboratoire», la matière première est de qualité supérieure, pour un résultat irréprochable. Un léger fourrage à la pistache ou à la framboise accompagne les chocolats pour une meilleure digestion. Au-delà des fruits incorporés dans les chocolat, on peut également déguster des goûts totalement différents, voire révolutionnaires. Que dites-vous d'un chocolat à l'huile d'olive ? C'est possible ! Chez Florentine tout a été pensé afin que le mélange soit un chef-d'œuvre qui n'a rien à envier aux plus grands chocolatiers suisses ou belges.
Ainsi, le chocolat, qui est un péché mignon de bon nombre de personnes, devient un mets que seuls les palais savent apprécier quand il est fabriqué de façon artisanale. Cependant, en Algérie, rares sont ceux qui excellent dans ce domaine. En effet, les chocolats suisse ou belge importés, tout comme le chocolat industriel, ont fortement contribué au frein de la pratique artisanale.
De Dubaï à Alger
Néanmoins, il existe quelques chocolateries qui aident à faire perdurer la tradition, dont la société Al Mawhoob Sweets Florentine fait partie. Créée à Dubaï, il y a 20 ans où elle s'étend sur trois chocolateries, les créateurs des recettes de Florentine ont décidé de rentrer en Algérie «afin de faire profiter nos compatriotes de notre savoir-faire», confie Fawzi Meslem. «C'est ma sœur qui est la créatrice de nos recettes», révèle Fawzi, dont l'établissement est installé à Garidi II, à Kouba, depuis peu (deux ans), et a ensuite posé bagage à Saïd Hamdine un an plus tard. «Notre but ultime souhait est d'exporter notre chocolat en dehors du territoire national», explique Fawzi Meslem.
«On voulait créer des filiales dans les différents coins d'Algérie, malheureusement, nous sommes coincés par la paperasse et les démarches administratives», poursuit-il. Loin d'être novices en la matière, les «Florentinois» ont développé plus de quarante recettes de différentes saveurs grâce auxquelles les papilles ne peuvent être que ravies. Du basique fourrage noisettes qui donne envie de se lécher les doigts passant par le goût des amandes, ou la menthe qui donne la sensation de fraîcheur à petite dose, à la Florentine, aucun palais n'est mis à l'écart, car il existe dix-sept fourrages, dont la praline, la noix, la cannelle, la mangue, le caramel et même les céréales font partie.
Un chocolat fait de manière artisanale à partir de beurre et de produits 100% naturels et bio. Fawzi Meslem assure : «Notre chocolat est artisanal, bio avec 0% de graisse végétale ou animale et de la graisse de grande qualité et tout cela en gardant ses vertus.» Florentine est une chocolaterie, mais pas seulement, c'est aussi une école de formation.
Seulement, Fawzi Meslem a peur de la relève : «Nous formons en ce moment 4 stagiaires, mais leur formation et la transmission de nos recettes et notre savoir-faire restent difficiles, car il n'y a pas de volonté chez eux.» Son prix ? Ce chocolat est à la portée de «toutes les bourses», confie Fawzi dont les principaux clients sont des institutions de l'Etat, les hôtels et même les ambassades. Fabriqué dans une hygiène sans faille : «Chez nous, l'hygiène est primordiale. Viennent par la suite la qualité du service et l'accueil du client.» Le gérant de Florentine est très à cheval sur la propreté ; la preuve : le port des gants, de la calotte (médicale) et du tablier est obligatoire. Un chocolat aussi précieux qu'un bijou, emballé dans des boîtes ornées d'un ruban coloré.


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