-Le fils du président de Guinée équatoriale mis en examen Des magistrats financiers français ont mis en examen Teodorin Obiang, le fils du président de Guinée équatoriale dans le cadre de leur enquête sur les biens mal acquis. Il est soupçonné de blanchiment de fonds publics étrangers. «Nous avons toujours dit qu'il ne cherchait pas à se soustraire à la justice. Il fallait que cet interrogatoire de première comparution se déroule dans des conditions compatibles avec les fonctions qu'il exerce et avec l'immunité qui s'y rattache», a précisé Me Emmanuel Marsigny, l'avocat de Teodorin Obiang. Cette mise en examen a été notifiée lors d'une audition organisée par visio-conférence, a-t-il ajouté. Selon Me Marsigny, lors de l'audition Teodorin Obiang a refusé de répondre aux questions sur le fond, toujours au nom de son «immunité de juridiction totale à l'étranger», qui n'a pas été levée par les autorités de son pays. Depuis décembre 2010, des magistrats financiers sont chargés d'enquêter sur les conditions dans lesquelles trois chefs d'Etat africains — Denis Sassou Nguesso du Congo, Teodoro Obiang et le défunt président gabonais Omar Bongo — ont acquis un important patrimoine immobilier et mobilier en France. Les magistrats avaient lancé à l'été 2012 un mandat d'arrêt international contre Teodorin Obiang après son refus de répondre à une convocation des juges. -Bouteflika ira-t-il au bureau de vote ? Un autre débat s'est instauré autour de la prochaine élection présidentielle. Il s'agit aujourd'hui de savoir si Bouteflika se déplacera dans un bureau de vote pour accomplir son devoir électoral sous les feux des caméras du monde ? Si les sponsors du Président actuel veulent imposer l'idée que Bouteflika n'est pas obligé de faire la campagne électorale, il n'en demeure pas moins qu'il sera dans l'obligation de faire le déplacement vers l'urne. Un acte qu'il sera difficile de réaliser au vu du protocole qui entoure cette opération qui nécessitera bien évidemment certains efforts physiques que le Président, malade faut-il le souligner, n'est pas en mesure d'accomplir, comme le prouve sa sortie au Conseil constitutionnel où il a fallu toute une gymnastique pour «décrocher» une image d'un candidat incapable de s'exprimer d'une voix audible. -Rencontre sur l'Alzheimer «Du diagnostic à la prise en charge de la maladie d'Alzheimer», tel est le thème de la rencontre des experts algériens et étrangers en neurologie qui aura lieu aujourd'hui à Alger. Organisée par les laboratoires Novartis, cette réunion permettra de faire le point sur la prise en charge de cette pathologie qui touche, selon la Société algérienne de neurologie et de neurophysiologie clinique, (SANNC) 100 000 personnes en Algérie. Il s'agit d'une maladie neuro-dégénérative, d'évolution chronique, progressive et irréversible provoquée par la destruction des cellules nerveuses. Cette maladie provoque des troubles de la mémoire, du raisonnement, du comportement et de l'aptitude à réaliser les activités quotidiennes. L'amélioration du niveau de vie, associée à une meilleure prise en charge médicale de la population algérienne a entraîné une augmentation de la longévité et donc une augmentation des maladies liées à l'âge, telles que la maladie d'Alzheimer. -Journées sur la contrefaçon Plusieurs opérateurs économiques de divers secteurs d'activité, des experts et des juristes, venant de Dubaï, Genève et France, se retrouveront demain à l'hôtel Hilton à Alger pour débattre de la contrefaçon qui a tendance à prendre de l'ampleur. Plusieurs conférences sont au programme de ces journées qui sont organisées sous le patronage des ministres de l'Industrie, du Commerce et de l'Agriculture.