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Gare routière ou cloaque ?
Insalubrité et insécurité sont le lot des usagers
Publié dans El Watan le 25 - 06 - 2006

L'espace faisant office de gare routière, s'étendant sur plusieurs hectares, est dans un état hideux. Le lugubre décor reflète le laisser-aller des « gérants » qui ont depuis longtemps jeté l'éponge.
Cette structure, censée être la vitrine de la ville de Sétif n'étant plus propre et belle comme elle était jadis, est crasseuse et dépourvue de la moindre commodité devant atténuer le calvaire des 50 000 voyageurs qui transitent quotidiennement par cette infrastructure à l'agonie. La décrépitude de cette gare, n'ayant de gare que le nom, est à un stade avancé. Le service rendu aux clients assommés par l'insalubrité, l'insécurité, le vacarme des moteurs et des receveurs de bus, est inscrit aux abonnés absents. En ces lieux où il n'y a de place que pour les fast-foods, l'insalubrité générée par le forfait du contrôle de la qualité et de la protection du consommateur, a donné des ailes aux adeptes du gain facile et à moindres frais. Ces gargotes défient, en toute impunité, l'hygiène publique. Les semblants de cuisines et les tenues du personnel, dont la majorité travaille au noir, sont la meilleure illustration d'une situation dantesque. Les malheureux voyageurs des différentes lignes ne trouvent ni cadre propice devant atténuer les affres de l'attente, ni siège où l'on peut prendre son mal en patience, ni même un abri pouvant les protéger de la canicule et des averses de l'hiver. Comme un malheur n'arrive jamais seul, les usagers de la crasseuse gare sont non seulement infortunés mais aussi « assourdis » par les stridents cris des receveurs qui ont délogé les tableaux indiquant les arrivées et les départs des différentes destinations. Le silence de la commune propriétaire des lieux, ayant fermé l'œil sur les transgressions du cahier des charges, s'apparentant à une simple formalité, est à l'origine, dans une certaine mesure, de cette dégradation qui a atteint un point de non-retour. Pour illustration, la pharmacie, la boutique de l'artisanat, l'agence bancaire... ont, à cause du gain rapide et facile, cédé la place à la bouffe qui a dévié la structure de sa vocation première. La salle de soins, pouvant rendre d'énormes services aux malades, enfants et personnes âgées de passage, fait défaut, tout comme les KMS. Les deux taxiphones ne répondant plus aux attentes des clients ont besoin de renfort et de la concurrence qui stimule. Les quais de la structure non clôturée sont squattés par les vendeurs à la sauvette qui écoulent n'importe quoi à même le sol. Les titres de la presse nationale sont cédés au prix fort, et ce, à 10 m de l'unique kiosque à tabac. Les trottoirs et les halls qui devaient être nettoyés chaque mercredi, comme consigné dans le procès-verbal de la réunion du 13 août 2003, n'ont depuis reçu aucune goutte d'eau, devant effacer l'épaisse couche de crasse. Ils offrent un effroyable spectacle. L'article 8 du contrat de location stipulant clairement que l'entretien de l'endroit est du ressort de l'APC, et ce, en attendant de trouver ou de confier cette tâche à un opérateur, est resté noir sur blanc. Cet abandon ne disant pas son nom, a encouragé les voleurs, les désœuvrés et les prostituées à s'installer en maître des lieux. « Sous d'autres cieux, la gare routière est un lieu vivant et un équipement de repère. C'est aussi un espace de rencontres et de découvertes. Il est même le champ d'expression d'artistes en herbe », précise Nabil, un chercheur au CNRS de Paris, de retour au bled pour quelques jours de repos. Etant dangereux, le lieu est infréquentable la nuit. « Les policiers en faction le jour ne peuvent, selon un des leurs, réguler le trafic et assurer, à eux seuls, la sécurité de milliers de citoyens qui empruntent ce point de passage. » Contrairement à la gare de Kharouba d'Alger, celle de Sétif, pourtant de dimension nationale, n'est pas gérée par une société d'entretien et de gardiennage devant sécuriser les voyageurs et mettre un terme à l'anarchie qui la caractérise. Ce spectacle kafkaien met mal à l'aise les usagers. « C'est parce qu'elle n'est pas le passage obligé des officiels que la gare routière est abandonnée à ce triste sort », déclare un citoyen qui ne s'empêche pas de lancer la réflexion suivante : « Avant de réaliser une deuxième gare, il faut avant tout maîtriser la gestion de la première qui ressemble à un cloaque. » Pour avoir de plus amples informations relatives à l'entretien, la réhabilitation du chauffage de la salle d'attente, et au sujet de la question du registre du commerce faisant défaut à certains locataires, ces autres points mentionnés dans le procès-verbal de la réunion susnommée, tout comme, les consignes transmises à la commission d'hygiène sommée de faire des rondes pour veiller sur la santé des consommateurs, notre curiosité s'est heurtée à la fin de non-recevoir du P/APC de Sétif qui n'a pas voulu, une fois de plus, donner suite à notre fax transmis le 18 juin...

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