Timezrit: le CEM du chef-lieu sans cantine scolaire Les collégiens du CEM du chef-lieu de la commune de Timezrit doivent patienter encore quelques années pour pouvoir prendre des repas chauds au niveau de leur établissement. Et pour cause, le projet de réalisation d'une cantine scolaire, inscrit depuis plusieurs années, risque de ne pas se concrétiser sur le terrain. Le P/APC Amar Berara, affirme que «le wali avait émis une note aux services concernés pour démolir trois logements de fonction se trouvant à l'intérieur de l'établissement, mais cette décision n'a pas été suivie d'effet». Selon l'élu, ces logements qui ne sont pas occupés ont été classés par les services du CTC comme étant des bâtisses à risque en raison des dommages causés par le séisme de mai 2003. «Une fois démolis, l'espace occupé par les bâtisses, sera réservé pour la construction d'une cantine scolaire afin de mettre un terme au calvaire des potaches», ajoute le P/APC, ajoutant que cinq sur les sept écoles primaires que compte la commune ne sont pas dotées de cantines. «L'APC a lancé récemment, sur budget le communal, des opérations d'aménagement de classes vides pour les transformer en cantines scolaires des écoles des villages Irafâan, Aït Sidi Amara et Ouled Ziane pour permettre aux potaches d'y prendre des repas chauds», a-t-il indiqué. Les élèves éprouvent d'énormes difficultés pour poursuivre leurs cours surtout lorsqu'on sait que la région est connue pour son rude hiver. En janvier dernier, des dizaines de collégiens ont fermé le CW 151, reliant la localité au chef-lieu de daïra, pour réclamer l'ouverture d'une cantine scolaire. Z.Youcef
Béni Amrane : pénurie d'eau à Oued Djenane
Les habitants du village Oued Djenane, situé au nord de la commune de Béni Amrane, vivent dans de conditions déplorables. Les villageois sont confrontés à une pénurie d'eau potable qui affecte la région à longueur de l'année. L'origine de cette pénurie n'est pas due à l'absence de l'eau, mais aux pannes récurrentes dans les stations de pompage de la conduite d'AEP. Pour étancher leur soif, notamment en période de grandes chaleurs, les villageois s'approvisionner en eau depuis des sources et des puits creusés au niveau de l'oued qui traverse le village. Mais ces sources d'eau ne parviennent pas à étouffer la soif des citoyens, précisent certains villageois qui rappellent que plusieurs localités, relevant de Chabet El Ameur, sont alimentées à partir des forages Oued Djenane. Nos interlocuteurs affirment que l'actuelle conduite d'AEP alimentant le village est vétuste et nécessite d'être rénovée. Le manque d'eau potable a provoqué le courroux des villageois qui avaient fermé récemment le siège de l'APC de Béni Amrane. En sus de ce problème, les protestataires se sont plaints aussi de la dégradation des routes, la manque d'éclairage public et la prolifération des décharges sauvages sur l'axe reliant leur localité aux Issers. Z.Y. Si Mustapha : une décharge incommodante
Les habitants du village agricole et de la zone haute, dans la commune de Si Mustapha, sont durement pénalisés par les odeurs fétides et autres désagréments provenant de la décharge sauvage implantée à quelques mètres de la route menant vers Zemmouri. Ce dépotoir qui ne cesse de s'agrandir est devenu un vrai casse-tête pour les résidents des cités environnantes. «Non seulement on y jette les ordures, mais on y met souvent du feu. La fumée qui s'y dégage se propage à plusieurs kilomètres à la ronde. Ce qui rend parfois l'aire irrespirable», se plaint un habitant de la cité Mexique. En sus des odeurs insupportables, la décharge en question favorise énormément la propagation des moustiques et autres insectes nuisibles pour la santé humaine. «Cela fait plusieurs années qu'on n'a pas effectué l'opération de démoustication», déplore-t-il, avant de réclamer l'accélération des travaux de réalisation du CET prévu à Zaâtra, à 3 km environ de la décharge, pour mettre un terme à leurs souffrances. Un projet qui avait été, pour rappel, bloqué pendant plus de trois ans à cause de l'opposition des riverains. R. K.