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Barakat réfléchit à un projet politique
Il rejette l'élection et demande le départ du système
Publié dans El Watan le 15 - 04 - 2014

Barakat, un mouvement né à la veille de la campagne électorale pour la présidentielle, se projette déjà sur l'option politique pour l'après-17 avril, tout en maintenant des sit-in pacifiques comme action de pression pour le changement de régime.
Pour ce faire, le mouvement se dit disposé à travailler avec toutes les forces politiques du pays qui rejettent la violence, pour créer un consensus autour d'une alternative démocratique. C'est dans cette perspective que les animateurs du mouvement Barakat s'emploient déjà à travailler pour finaliser leur plateforme politique. Une plateforme dont certains axes ont été dictés, hier, lors d'une conférence de presse, par la figure de proue du mouvement, Amira Bouraoui : «Nous maintenons nos actions de rue mais nous avons des propositions.» Ainsi résume-t-elle que «le mouvement Barakat œuvre pour l'instauration d'un Etat de droit avec des institutions fortes de leur légitimité, une justice indépendante, des contrepouvoirs populaires efficaces, des syndicats autonomes, une vie politique démocratique réglée par un contrat national, social et politique qui garantisse les libertés individuelles et collectives (…). Le mouvement Barakat œuvre pour la répartition équitable des richesses à travers toutes les régions du pays. Il est pour le droit à la sécurité, au travail, à une école de qualité et moderne». Bref, tout un panel de propositions pour ce mouvement qui revendique une «période de transition».
Le mouvement Barakat compte ainsi poursuivre son combat, quel que soit le résultat du scrutin présidentiel du 17 avril.
«Cette élection est une non-solution pour nous, on continuera à lutter après le 17 avril pour l'instauration d'une société des libertés, pour la justice sociale et la réhabilitation de la citoyenneté», a déclaré Samir Belarbi, un des membres actifs du mouvement.
C'est dans ce registre que l'un des leaders du mouvement, le journaliste et écrivain Mustapha Benfodil, annonce un sit-in devant la Fac centrale le 16 avril. «On s'inscrit dans l'après-17 avril. Nous ne sommes pas pressés», dit il. «On continuera à lancer des actions et des propositions. Le pouvoir constitue le seul problème pour nous et la première solution est son départ», a affirmé pour sa part Amira Bouraoui.
Le porte-parole de Barakat, Sid Ali Filali Kouidri, a insisté quant à lui sur le caractère pacifique des actions du mouvement : «Nous sommes un mouvement citoyen pacifique et transpartisan, nous n'appellerons pas à des actions de confrontation. Nous condamnons la violence.» Et d'ajouter : «Nous ne sommes ni élitistes ni mouvement de masse, nous sommes un mouvement citoyen pacifique. Nous sommes une force de proposition et d'action. Nous sommes des gens pacifiques et pacifistes et nous œuvrons pour le départ du système.»
Les animateurs du mouvement Barakat ont, par ailleurs, dénoncé la campagne de dénigrement et d'insultes dont ils font objet, affirmant qu'ils saisiront la justice concernant les accusations formulées contre eux. «Nous rejetons l'ensemble de ces attaques. D'ailleurs, il s'agit d'une question qui sera tranchée par la justice », déclare Lazhari Labter. «Ces attaques, notamment des médias audiovisuels et privés, sont virulentes, indignes et injustifiées. C'est une question qui sera réglée par la justice. Nous rejetons en bloc ces accusations», dit pour sa part un de ses amis du mouvement, qui précise qu'«elles sont punies par le code pénal».
Parmi les personnes visées par des poursuites judiciaires, le directeur de campagne de Bouteflika, Abdelmalek Sellal, Amara Benyounès et Abdellah Ghlamallah ainsi que la chaîne de télévision privée Numidia News, précise Abdelghani Badi.
A ceux qui accusent Barakat de traiter avec «une main étrangère», Abdelghani Badi, avocat et membre du mouvement, répond : «On voit bien qui a lavé le linge sale de l'Algérie avec un ministre espagnol !» dans une allusion au président Bouteflika qui s'est plaint au ministre espagnol des Affaires étrangères du déroulement de la campagne électorale. Abdelghani Badi a considéré que «la main de l'étranger, c'est le système en place».


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