Comme en football, boxe, basket-ball, Aïn Témouchent s'enorgueillit de ses gloires sportives en athlétisme. L'athlète coureur Rahoui Boualem, son cher enfant, né en1948 dans le quartier populaire de Sidi Said d'Ain Témouchent était un athlète de réputation mondiale. En 1975, il remporta la première médaille d'or pour l'Algérie lors des Jeux méditerranéens, organisés à Alger dans l'épreuve de 3.000 m steeple avec un temps 8'20 ‘'et 20 centièmes. C'était, à cette époque, la quatrième performance mondiale. Selon ses propres déclarations à la presse, il a toujours aimé la pratique du football et de la gymnastique dès son enfance. Au lycée, à Oran, ses professeurs découvrent ses capacités d'athlète lorsqu'il a remporté une simple course. Depuis, il s'est consacré avec beaucoup d'intérêt et de sérieux à ce sport. En 1966, il signa sa première licence avec le Gallia puis à l'Asptt d'Oran. Résidant à Alger dès 1970, il réalisa un premier exploit en 3.000 m plat avec un temps record de 9'35''. Après avoir passé une enfance des plus difficiles, il fut récompensé par la gloire et la réputation comme il a témoigné dans son livre intitulé «Le temps d'une pensée». C'est ainsi que Rahoui a ouvert la voie à l'athlétisme algérien. Et depuis son exploit aux Jeux méditerranéens de 1975, plusieurs autres athlètes algériens, hommes et femmes, ont remporté des médailles d'or dans les diverses manifestations continentales et mondiales.