« Si nos revendications ne sont pas prises en charge, les chauffeurs de taxi n'auront plus d'autre choix que d'aller vers un débrayage, dès la prochaine rentée sociale », s'est exprimé hier Zinnedine Ahmed, de la coordination des chauffeurs de taxi d'Alger. La commission exécutive de ce syndicat affilié à l'UGCAA a réitéré hier, lors de son assemblée générale, ses principales revendications. Il s'agit essentiellement de l'effacement des dettes, accumulées durant 14 ans d'impôts impayés, et la régularisation de la situation fiscale. L' AG, à laquelle étaient conviés les représentants du ministère des finances, de la DGSN, présents dans la salle, a été marquée par l'absence « inexpliquée » des délégués du ministère des transports. Le représentant du ministère des finances a invité, à la clôture de l'assemblée, la commission exécutive et les délégués de wilaya à lui soumettre des propositions concrètes et a promis de « prendre en charge » leurs préoccupations.