-Saïd Sadi gagne son procès Le tribunal d'Hussein Dey a tranché dernièrement dans l'affaire opposant la famille de Saïd Sadi à Ismaïl Mira. En effet, le verdict est tombé cette semaine, condamnant M. Mira, maire de Tazmalt, à verser une amende de 20 000 DA, alors que le quotidien Mon journal devra verser 100 000 DA. Echourouk, version journal et TV, est condamné à une amende de 20 000 DA. La même somme est exigée de toutes les parties condamnées et elle devrait être versée à tous les enfants et héritiers de la famille Sadi. Cette affaire remonte à quelques mois, lorsque M. Mira avait déclaré que le père de Sadi était un harki et que le FLN l'avait condamné à mort durant la lutte armée. Touchée dans sa dignité, la famille avait déposé plainte pour diffamation. -Yasmina Khadra «démissionné» Le célèbre écrivain, Mohamed Mousselhoul, plus connu sous le pseudonyme Yasmina Khadra, n'est plus le directeur du Centre culturel algérien de Paris, qu'il a dirigé pendant plusieurs années. Il lui a été signifié il y a quelque jours sa fin de fonction et qu'il devait quitter les lieux, promis, sans doute, à une proche du cercle présidentiel (on parle de Zehira Yahi). Pour rappel, Yasmina Khadra n'avait pas réussi à réunir le nombre de signatures exigées pour avaliser sa candidature à l'élection présidentielle du 17 avril dernier. Cet épisode qui l'a grandement marqué a été consigné dans son dernier ouvrage Qu'attendent les singes. Yasmina Khadra avait vertement critiqué le pouvoir algérien et Abdelaziz Bouteflika. Il ne devait donc pas s'attendre à autre chose… qu'à un débarquement en bonne et due forme ! -Corruption à la DJS de Mascara Un cadre de la Direction de la jeunesse et des sports (DJS) de la wilaya de Mascara, D. B., a été condamné par le tribunal de Mascara à 8 ans de prison ferme pour le chef d'inculpation de «corruption». Le mis en cause, rappelons-le, a été arrêté en flagrant délit par les gendarmes de la brigade de recherche de Mascara, le 28 avril dernier, au lieudit Rond-point des lions, à Mascara, en possession d'une somme de 40 millions de centimes qui lui ont été remis par un entrepreneur, en contrepartie de facilités pour l'obtention de marchés. Le ministère public a requis contre ce cadre une peine de 10 ans de prison ferme. -Saisie de 150 dents artificielles Les douaniers en faction à l'aéroport Abane Ramdane de Béjaïa viennent de saisir 150 dents artificielles et d'autres produits de chirurgie dentaire, bien dissimulés dans les bagages d'un voyageur originaire de Jijel. Les mêmes services ont également mis la main sur un détecteur de métaux de marque Bosh PMD, qui allait être frauduleusement introduit par un jeune qui n'a donc pas pu déjouer la vigilance des douaniers. -55 morts en une semaine Les accidents de la route ont causé la mort de 55 personnes en une semaine, selon le bilan de la Protection civile. Durant la même période, 1922 personnes ont été blessées dans des accidents survenus entre le 27 avril et le 3 mai à travers le territoire national. Le bilan le plus lourd a été enregistré dans la wilaya de M'sila, avec 7 décès et 58 autres blessés, suite à 36 accidents de la route. Par ailleurs, les secours de la Protection civile sont intervenus durant la même période pour l'extinction de 948 incendies urbains, industriels et divers. -Le Ceimi veut rajeunir L'élection du nouveau président du club patronal national, Ceimi, dont le siège est à Blida, aura lieu le 22 mai. Cette année, ce club a fait une exception, en donnant la possibilité aux jeunes entrepreneurs de se porter candidats. Auparavant, il fallait avoir plus de 40 ans pour pouvoir postuler à la présidence du Ceimi. Pour les élections de 2014, les candidats sont au nombre de trois. Le plus jeune d'entre eux est Kamel Moula, la trentaine, DG des établissements Venus SApeco, l'un des leaders de la cosmétologie en Algérie. Une entreprise qui a fait ses preuves et qui a eu le Prix national de l'export et de l'innovation. «Si je suis élu président, mon principal défi sera de contribuer à la défense des opérateurs économiques auprès de la tripartite, faire appel à des experts pour mieux défendre nos droits, aider les PME/PMI à émerger, favoriser le partenariat et le transfert technologique», a-t-il déclaré. Le Ceimi compte 800 membres. Depuis sa création en 1998, ses présidents avaient au minimum la cinquantaine.