Après plusieurs mois d'apathie due essentiellement à l'effritement de l'APC (démission du maire) et aux luttes intestines entre les élus, Maghnia renoue avec plusieurs projets de développement local qui ont été lancés mercredi dernier. Dans les agglomérations d'Ouled Maïder, Bétaïm, Akid Lotfi, il a été donné le coup d'envoi aux travaux de raccordement des canaux d'assainissement à la station de traitement des eaux et à la rénovation des conduites de l'eau potable. Le projet de la trémie (sortie ouest) est en phase de réalisation. Les travaux vont bon train et l'ouvrage entrera en fonction dès la fin juin, normalement. «L'été est à nos portes et si les travaux ne sont pas achevés avant les vacances, la ville sera engorgée, comme elle l'est aujourd'hui, mais le pire c'est que cette route mène aux localités balnéaires, comme Marsat Ben M'hidi (7 millions d'estivants) et aux communes frontalières. L'entreprise se doit de livrer ce projet dans les délais», prévient Hocine Abdelmalek, adjoint au maire. A Hammam Boughrara, le chef de l'exécutif a donné le coup d'envoi au projet salvateur : une route d'évitement entre cette station thermale et la ville de Maghnia, d'une distance de 11 km. Les autres grandes urgences pour la nouvelle assemblée populaire sont l'éclairage public, la lutte contre la saleté et le bitumage des routes. Par ailleurs, on a été informé que 6 60 logements sociaux seront distribués avant la fin de cette semaine. Une véritable bouée d'oxygène pour une ville dont la dernière attribution d'habitations remonte… à 2002.