Des dizaines de familles, qui habitent depuis des années dans de dures conditions au «Centre de transit temporaire», appelé «Base Pascal», situé au village Sikh Oumedour, à 6 km à l'est de Tizi Ouzou, ont saisi par lettre le wali, demandant à bénéficier de logements sociaux décents. Dans cette optique, le collectif de ces familles s'est structuré en association dénommée «Thagmats» (Fraternité) en vue d'activer légalement, accéder à leur droit au logement et pouvoir mettre fin à leur calvaire. Dans sa lettre au wali, avec des copies à l'ensemble des autorités concernées, «Thagmats», décrit les souffrances de ces familles vivant dans habitations en tôle usées, manquant souvent d'eau potable et d'électricité, avec des routes et ruelles impraticables, à l'intérieur et autour du site, à cause de la boue en hiver et des poussières en été. Ces conditions ont généré au sein des membres de ces familles, notamment chez les enfants et les personnes âgées, diverses maladies, notamment respiratoires, asthme, rhumatisme, des allergies, etc., souligne dans sa lettre la même association. Ces familles, au nombre de 35, pauvres pour la plupart, ajoute le document de l'association, souffrent aussi de l'enclavement de leur site d'habitation où elles subissent, en plus, les affres des bruits qu'engendrent à longueur de journées et de nuits, plusieurs entreprises de travaux publics en activité sur leurs chantiers, mitoyens du «Centre de transit Base Pascal». Les rédacteurs du document précisent avoir saisi moult fois les autorités locales (APC, daïra, cabinet du wali) où ils auraient eu des promesses de règlement de leur problème, mais sans résultat à ce jour, disent-ils.