En perspective du prochain conseil national, prévu normalement pour le début du mois de septembre prochain, le Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP), quinze représentants de 17 wilayas de l'est du pays se sont réunis le 29 juin dernier au niveau de la commune d'El Khroub (wilaya de Constantine) pour débattre notamment de problèmes d'actualité. En attendant donc la rentrée en vue de tracer la ligne de conduite vis-à-vis des nouvelles données liées à l'activité syndicale, les participants au deuxième conseil régional de la région Est ont eu à aborder, selon un communiqué signé par le président du bureau régional Est et adressé à notre bureau, « la question cruciale de l'augmentation salariale jugée dérisoire et populiste », déplorant, par ailleurs, que « les syndicats autonomes, seuls représentants de la Fonction publique, dont la lutte a abouti à une réaction des pouvoirs publics, se voient malheureusement marginalisés au bénéfice de gens ne représentant nullement la frange des fonctionnaires ». A ce titre, le Syndicat des praticiens de la santé publique envisage de lancer un appel au ministre de la Santé par le biais de son bureau national pour que le SNPSP prenne connaissance du projet du futur statut de la Fonction publique, afin que le statut du praticien de la santé publique soit « réalisé en collaboration étroite avec les concernés ». Décidée visiblement à « s'impliquer » dans la concrétisation de ce projet, l'intersyndicale compte organiser, à ce propos, une réunion le 10 juillet, à Alger pour adopter une ligne de conduite commune, espérant, toutefois, que soient levées « toutes les manœuvres entravant jusqu'à ce jour l'activité syndicale et toutes les mesures coercitives dont sont victimes les représentants de certains syndicats autonomes ». Dans un communiqué rendu public le 24 juin dernier, le docteur Bensebaïni, président du SNPSP, avait déjà lancé un premier appel au ministre de la Santé publique ainsi qu'à tous les syndicats de la santé « pour que l'avant-projet du statut particulier des praticiens de la santé soit l'émanation d'une concertation avec les partenaires sociaux que nous sommes (…) » et espère, partant de là, « recevoir un écho favorable de la part de la tutelle dans la seule optique d'éviter à tous des situations conflictuelles qui se répercuteraient éventuellement sur la bonne marche de la prise en charge du malade ».