Selon les termes d'une lettre adressée au ministre de la Solidarité, la rentrée scolaire risque de ne pas se faire pour plus de 400 lycéens et étudiants de la localité de Stidia. Signée par cinq associations, la requête dénonce les tarifs qu'appliquent les transporteurs privés depuis la fin de l'année scolaire et qui s'élèvent à 20 DA. Elle met également en garde le ministre quant aux difficultés des nombreuses familles nécessiteuses à assurer le transport de leur enfants. Ce qui obligera un certains nombre à devoir arrêter leurs études si personne ne prend en considération leurs doléances. Selon un membre d'une association de parents d'élèves, le prix du ticket qui était de 15 DA a subi cette augmentation à la veille des vacances afin d'habituer les usagers à cette nouvelle tarification sans avoir à subir le courroux des jeunes lycéens et étudiants. Ils seraient plus de 400 à devoir se déplacer qui à Aïn Nouissy qui à Mostaganem pour pouvoir suivre leurs études. Si, pour les étudiants universitaires, le déplacement vers les facultés est incontournable, personne ne comprend pourquoi Stidia est obligée - faute de lycée - d'envoyer ses adolescents vers Mostaganem ou Aïn Nouissy. En effet, durant l'année scolaire, ils seraient près d'une centaine à fréquenter le lycée de Aïn Nouissy et pas moins de 300 à être inscrits au lycée du 1er Novembre de Mostaganem. La commune qui ne disposerait que d'un seul bus et d'un minicar est juste en mesure de transporter une centaine d'élèves dont la plupart habitent les douars environnants. Selon notre interlocuteur, la faiblesse du parc communal serait sciemment entretenue par certains élus qui seraient par ailleurs transporteurs. Pour beaucoup de parents d'élèves, la solution la plus rationnelle serait que l'administration programme la construction d'un lycée à l'instar de celui en voie de livraison à Fornaka. Cette agglomération qui, ironie du sort, relevait il n'y a pas si longtemps de la commune de Stidia. Vol rocambolesque à la CNEP L'agence de la CNEP/Banque de Mostaganem a été le théâtre d'un vol tout à fait invraisemblable. Ainsi, mardi dernier à 11 heures, un jeune citoyen de 25 ans se présente à l'agence du Dahra pour ouvrir un compte. Après avoir recueilli les informations auprès d'un agent, il s'approche du guichet-caisse sans éveiller le moindre soupçon. En cette heure de grande affluence, personne ne prêtera attention à ce jeune malingre qui s'approche inconsidérément de l'hygiaphone. Profitant d'un instant d'inattention du caissier qui vérifiait des liasses de 1 000 DA qu'il gardait devant lui avant de les ranger, il subtilisa prestement un paquet de billets et détala à toute allure vers la porte de sortie toute proche. Le caissier quitta alors son guichet et courut à sa poursuite le long du boulevard Ould Aïssa. Fort heureusement une ronde de la police judiciaire qui patrouillait dans les parages le prendra immédiatement en chasse et finira par le maîtriser. La somme de 90 000 DA qu'il venait de subtiliser sera restituée au caissier et le truand sera écroué pour vol.