Selon un sondage effectué par l'ETC, les bus de cette dernière sont plus prisé que ceux du privés. Un sondage certes, mais la réalité le confirme. L'Entreprise de transport urbain de Constantine (ETC) a lancé, ces derniers jours, un sondage auprès de ses usagers pour connaître leur opinion sur la qualité, notamment de leurs prestations depuis la mise en service de ses bus. Un sondage à l'issue duquel les habitués des transports en commun approchés ont quasiment fait le procès des transporteurs privés, essentiellement sur le plan de l'hygiène, de la vétusté des bus, du comportement des conducteurs et des receveurs ainsi que celui de l'aspect extérieur. L'ETC a également sollicité l'avis de ses usagers concernant les horaires des bus durant l'hiver et l'été, concernant les lignes desservies, la présence de panneaux publicitaires à l'arrière des véhicules tout en offrant, en dernier lieu, aux personnes sondées de faire part, le cas échéant, de leurs propositions et de signifier leurs attentes à la direction de l'entreprise. L'occasion a donc été offerte aux citoyens d'exprimer leur mécontentement vis-à-vis du privé lequel a monopolisé le transport à Constantine depuis une décennie environ, plus précisément depuis la dissolution de la défunte régie communale (RCTC) en 1997, et ce, en contrepartie d'un service jugé « médiocre ». C'est ce qui ressort des réponses données par les usagers aux questionnaires distribués par l'ETC qui semble vouloir regagner le terrain perdu durant ces dernières années au profit des transporteurs privés dont le diktat a été durement supporté par les citoyens. Ces derniers n'avaient pas le choix, il est vrai, puisque le secteur public s'était complètement effacé, cédant la place au privé qui a vite fait de se déployer dans l'anarchie, sans balises ni éthique. Aujourd'hui avec le retour du transport public, le privé a perdu le monopole à Constantine et semble éprouver de sérieuses difficultés à concurrencer les véhicules flambant neufs de l'ETC, d'autant que les usagers les ont « adoptés », boudant désormais ceux du privé, alors qu'il fut un temps où ce dernier était indétrônable. D'aucuns parlent, à cet effet, de retour de manivelle car, à présent, ce sont les transporteurs privés qui sont menacés de disparaître s'ils ne s'adaptent pas aux nouvelles exigences du marché du transport dans la ville du Vieux-Rocher. Sans nul doute, les bus de l'ETC font l'unanimité auprès des usagers tant par leur propreté que par leur prestation de services. Un fait confirmé par ce sondage, contrairement à ceux du privé dont la majorité a plus de 10 ans, voire plus comme c'est le cas notamment des Tata, vieilles reliques tout juste bonnes pour la casse.