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Ahmed Taleb Ibrahimi boycotte les consultations
Projet de révision de la Constitution
Publié dans El Watan le 01 - 06 - 2014

Convié en sa qualité de personnalité nationale, Taleb Ibrahimi a fait savoir, avant-hier, à Ahmed Ouyahia, qu'il ne prendrait pas part au marathon des consultations devant déboucher sur une Constitution amendée.
Un refus de poids. Ahmed Taleb Ibrahimi n'ira pas aux consultations sur la révision de la Constitution. L'ancien ministre des Affaires étrangères des années 1980 et candidat à la présidentielle de 1999 a décliné l'invitation du directeur de cabinet de la Présidence, Ahmed Ouyahia, chargé de conduire les concertations, apprend-on de l'entourage immédiat de M. Taleb Ibrahimi. Une autre «défection» qui enlève à l'initiative de la Présidence toute crédibilité. Un sérieux revers politique pour les promoteurs d'une nouvelle Constitution dite «consensuelle», à la veille de l'entame des consultations politiques prévues pour aujourd'hui.
Convié en sa qualité de personnalité nationale, M. Taleb Ibrahimi a fait savoir, avant-hier, à Ahmed Ouyahia qu'il ne prendrait pas part au marathon des consultations devant déboucher sur une Constitution amendée. Ce refus de participer à l'agenda politique du pouvoir était prévisible, d'autant que l'ancien chef de la diplomatie algérienne sous Chadli était opposé à la reconduction de Abdelaziz Bouteflika à la présidence de la République pour un quatrième mandat. Pour M. Taleb Ibrahimi, répondre à l'invitation pour discuter de la révision de la Constitution reviendrait à reconnaître la légitimité du pouvoir, lui, qui depuis la désignation de Abdelaziz Bouteflika à El Mouradia, est entré en opposition ouverte avec le régime qu'il considère «illégitime».
Il rejoint ainsi la liste des personnalités nationales de poids et des partis politiques d'opposition qui, par leur refus de se joindre à la kermesse présidentielle, disqualifient l'initiative du pouvoir de Bouteflika. Avec ces défections en cascade, c'est le pouvoir qui se retrouve à discuter avec lui-même. La majorité de ceux qui ont répondu à la convocation d'Ahmed Ouyahia a soutenu le quatrième mandat de Bouteflika. L'ancien chef de la diplomatie algérienne estime que la révision de la Constitution n'est pas une «offre politique sérieuse» et qu'elle n'est pas à la «hauteur de la gravité de la situation du pays». «Le pays est sérieusement menacé dans son intégrité et dans son unité et la révision de la Constitution devient ainsi accessoire», critique Ahmed Taleb Ibrahimi qui cache mal sa désapprobation quant à la manière avec laquelle sont conduites les affaires de l'Etat et du pays.
En froid avec l'actuel locataire d'El Mouradia depuis son intronisation en avril 1999, M. Taleb Ibrahimi était l'une des rares personnalités politiques qui, de tout temps, a décliné les invitations de Bouteflika, y compris pour les cérémonies nationales. Une manière de signifier sa réprobation au chef de l'Etat et à sa «politique» et surtout de ne pas lui apporter une caution politique ou morale. Son refus de prendre part aux consultations sur l'amendement de la Loi fondamentale – une démarche consistant à légitimer une quatrième mandature aussi controversée qu'inédite – est une autre étape dans «la guerre froide» que se livrent les deux hommes. M. Taleb Ibrahimi ne compte pas céder aux sirènes du pouvoir de Bouteflika dont il qualifie son arrivée en 1999 d'«illégitime» et que sa reconduction pour un quatrième mandat est «une négation de la République».
A la veille du scrutin présidentiel du 17 avril passé, Ahmed Taleb Ibrahimi avait cosigné avec l'avocat Ali Yahia Abdennour et le général à la retraite Rachid Benyelles un appel au boycott de la présidentielle. Sur un ton incisif, les trois personnalités ayant dressé un constat critique sur l'état du pays ont appelé à faire barrage à un autre mandat de Bouteflika. «Après avoir bafoué la Constitution qui limitait le nombre de législatures à deux mandats, voilà que le clan au pouvoir veut reconduire M. Bouteflika – arrivé illégitimement au pouvoir en 1999 – pour un 4e mandat consécutif.
C'est une négation de la République et du sacro-saint principe de l'alternance au pouvoir, une offense à la mémoire de ceux de nos compatriotes qui ont sacrifié leur vie pour l'indépendance du pays et une marque de mépris pour les citoyens que nous sommes», ont-ils écrit dans leur déclaration. La fin de non-recevoir opposée par Ahmed Taleb Ibrahimi à l'invitation de la Présidence s'inscrit donc dans son refus de figurer dans l'agenda politique du pouvoir.


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