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Le business rapproche l'Iran chiite et la Turquie sunnite
Les deux pays promettent de coopérer pour mettre fin aux conflits
Publié dans El Watan le 10 - 06 - 2014

Malgré des obédiences différentes, la Turquie et l'Iran semblent avoir été rapprochés par les affaires.
Le business provoque très souvent des guerres, mais il arrive parfois qu'il favorise la paix. Et c'est ce qui semble être le cas aujourd'hui de l'Iran et de la Turquie qui ont promis de mettre à profit leur influence pour apaiser les tensions au Moyen-Orient afin de sauver leur partenariat économique. Normal, des milliards de dollars sont en jeu. Les présidents turc Abdullah Gül et iranien Hassan Rohani se sont engagés, hier, à coopérer notamment en Syrie, où ils s'opposent depuis trois années, afin de ramener la «stabilité» dans la région. «Nous souhaitons tous les deux faire cesser les souffrances dans la région (...) nous sommes déterminés à y parvenir. Les efforts conjoints de la Turquie et de l'Iran peuvent apporter une contribution importante à cet effort», a déclaré M. Gül lors d'une conférence de presse concluant un entretien avec son homologue iranien.
L'Iran est, rappelle-t-on, le principal allié régional du régime du président Bachar Al Assad alors que la Turquie a pris fait et cause pour la rébellion qui le combat. «L'Iran et la Turquie, les deux plus importants pays de la région, sont déterminés à combattre l'extrémisme et le terrorisme», a renchéri M. Rohani. «L'instabilité qui existe dans la région ne sert personne ni dans la région ni dans le monde. Nos deux pays ont accepté de travailler ensemble et de faire de leur mieux», a ajouté le chef de l'Etat iranien. Evoquant plus précisément la situation en Syrie et en Egypte, M. Rohani a jugé «important que ces deux pays puissent bénéficier de la stabilité et de la sécurité, que le vote de leurs peuples soit respecté et qu'il soit mis un terme à la guerre, aux effusions de sang et aux tueries entre frères».
Devant la presse, M. Gül a une nouvelle fois apporté son soutien aux négociations sur le programme nucléaire controversé iranien. «Nous ne souhaitons pas qu'un pays de la région se dote de l'arme nucléaire», a-t-il souligné. «Notre région devrait être débarrassée non seulement des armes nucléaires, mais aussi des armes conventionnelles», a souhaité son invité. L'Iran négocie depuis le début de l'année avec les grandes puissances du «5+1» (Allemagne, Chine, Etats-Unis, France, Royaume-Uni et Russie) un accord susceptible de rassurer durablement le reste du monde sur le caractère exclusivement pacifique de son programme atomique, en échange d'une levée des sanctions internationales.
Des représentants américains et iraniens se sont d'ailleurs rencontrés directement pour la première fois, hier à Genève, pour évoquer la question. A signaler que lors d'une visite en Iran en janvier, M. Erdogan avait annoncé l'intention des deux pays de porter en 2015 à 30 milliards de dollars le volume de leurs échanges commerciaux, contre 13,5 milliards de dollars en 2013. Largement dépendante de l'Iran et de la Russie pour ses ressources énergétiques, la Turquie envisage d'augmenter ses importations de pétrole et de gaz iraniens à la faveur d'un accord sur le programme nucléaire iranien. Le séjour de M. Rohani est la première visite d'Etat en Turquie d'un président iranien depuis 1996. Ses prédécesseurs Mohammad Khatami (1997-2005) et Mahmoud Ahmadinejad (2005-2013) s'y étaient rendus pour de simples visites de travail.


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