La question des établissements d'enseignement privé, agréés par le ministère de l'Education vient d'être tranchée. Après une première année d'une expérience marquée par des tergiversations, les parents verront plus clair pour décider du bon placement de leurs enfants. Trop d'encre a coulé durant la période des examens du deuxième trimestre de la saison écoulée. Les fermetures décidées par la tutelle à l'encontre des établissements qui ont pourtant pris le départ avec les autres ont généré la grande panique parmi les parents d'élèves. L'exemple de l'école Piri Raïs de la cité Boussouf a défrayé la chronique dans la ville du Vieux-Rocher d'autant plus que l'établissement avait déjà en poche la fameuse autorisation d'exercer en attendant le précieux sésame. La confusion et le flou administratifs de toute une démarche auront causé un énorme tort à des élèves ballottés en pleine période des examens. A Constantine, ils seront finalement trois au finish avec des parcours différents. Un chiffre qui place la wilaya à la 7e position, loin derrière Alger avec 69 établissements et Tizi Ouzou avec 10. Alors que l'école primaire Cheima de la cité Zouaghi fait à peine ses premiers pas, le lycée scientifique de la cité El Mouna et l'établissement Ramsys School des paliers moyen et secondaire, dans la cité des Quatre Chemins, sont déjà à l'heure du bilan. Pour Noureddine Ramoul, DG de Ramsys School, après une première année, l'expérience des écoles privées demeure assez positive, mais il reste à lutter contre certaines mentalités rétrogrades. Les mauvaises habitudes de certaines écoles publiques, ramenées par certains élèves, sont loin d'aider les initiateurs d'un système d'enseignement voulant rompre avec la médiocrité. Certains parents contribuent à la perturbation des programmes de ces établissements en poussant leur progéniture à user des cours de soutien en parallèle. Cependant, des résultats probants ont été enregistrés aux examens du BEF. Par exemple, Ramsys School a décroché un taux de 65%. Ce ne sera pas le cas pour le bac avec 45%, pour des raisons liées à l'instabilité du corps enseignant. Des lacunes que ces établissements devront combler en optant pour des enseignants beaucoup plus engagés.