Pour l'entrée en matière effective et surtout compétitive du groupe H en Coupe du monde au Brésil, en commençant par cette joute entre l'Algérie et l'ogre belge, qui est arrivé à son heure de vérité, la commission des arbitres de la FIFA a, comme de coutume, opté pour la neutralité en désignant le Mexicain Marco Rodriguez, avec ses compatriotes comme collaborateurs, très expérimentés et ayant analysé cette empoignade en ne négligeant aucun paramètre de ses profondes spécificités. Le referee mexicain, conforté par ses deux précédentes participations en phase finale de Coupe du monde (2006 et 2010) a pris le match avec beaucoup de maîtrise et de cohérence, donnant aux joueurs des deux équipes toute la latitude d'attendre un arbitrage exprimant une totale cohérence. Ayant eu la mainmise sur l'entame, avec un excellent premier quart d'heure marqué par une décision certes facile d'apparence du fait de la justesse de la sentence, mais qui a eu sur la suite des événements de réelles conséquences, poussant les Algériens à rester en défense pour préserver leur avance. En effet, avec un penalty sifflé à la 23' en faveur des Verts, après une faute sur Feghouli qui a poussé le défenseur des Diables rouges à commettre l'irréparable, l'Algérien s'est fait justice lui-même. Devant les assauts à forte cadence, le portier algérien Raïs M'bolhi n'a fait que retarder l'échéance, mais concédant, après 70 minutes de jeu, coup sur coup, deux réalisations des Diables rouges pesant lourd sur la balance. Les craintes précédemment lâchées par le coach Vahid relatives à l'arbitre mexicain se son avérées infondées car sur l'issue du match (les trois réalisations), aucune erreur n'a été commise par le referee. En conclusion, pour cette importante première sortie de l'équipe algérienne, on peut spéculer sur tout, sauf sur l'arbitrage du trio mexicain.