L'Algérie a concédé une défaite amère devant l'équipe belge, et ce, après avoir réussi à ouvrir le score durant la première période (1-0). Après un début laborieux, l'équipe algérienne s'est regroupée en défense, ce qui a facilité les choses aux «Diables rouges» après l'ouverture du score à la 25'. Durant le premier quart d'heure, l'équipe algérienne a réussi à imposer son jeu et donner du fil à retordre aux «Diables rouges». Pratiquant un beau football, les camarades de Madjid Bouguerra ont obligé parfois l'équipe belge à se replier pour stopper l'offensive des Verts. D'ailleurs, la domination des verts a été récompensée à la 25e minute de jeu en obtenant un penalty justement sifflé par l'excellent arbitre de la rencontre. Tout a basculé après le but où l'équipe algérienne s'est repliée en défense, laissant l'initiative aux «Diables Rouges» qui se sont installés carrément dans le camp des Verts. Le score aurait pu être plus lourd sans le gardien M'Bolhi dans un grand jour. Après l'égalisation, l'équipe belge a profité d'un contre meurtrier pour remporter une victoire qui était auparavant à portée des Verts. La question qui mérite d'être posée est de savoir pourquoi l'entraîneur national a demandé à ses joueurs de se replier en défense après le premier but ? N'importe quel petit connaisseur du football pourrait nous répondre par ce qui suit : soit M. Halilhodzic a voulu maintenir ce petit acquis d'un seul but jusqu'à la fin de la rencontre, soit il a choisi de jouer par les contres afin de surprendre son adverse et tuer le match. Malheureusement, ce ne fut ni l'un ni l'autre, bien au contraire, l'adversaire a profité de cette situation. Même si l'équipe nationale décide de jouer carrément avec 10 défenseurs dans les 6 mètres du gardien M'bolhi, ils n'auraient pas pu résister aux assauts répétés de l'équipe adverse. Si la Belgique a réussi à battre l'équipe algérienne, c'est parce que son entraîneur savait que la meilleure défense, c'est l'attaque. Parfois, d'autres équipes pourraient réussir en jouant avec deux rideaux défensifs, comme l'avait fait, hier, M. Halilhodzic. Par le biais des contres, ce système est en mesure de faire mal et de surprendre l'équipe adverse. Aucune équipe ne pourrait réussir cet état de fait si toutefois, elle ne dispose pas d'un milieu de terrain bien préparé physiquement et surtout de deux attaquants en fer de lance qui pourraient faire mouche sur les contres. Cette méthode a réussi à l'équipe nationale algérienne de 1982 de battre l'ogre allemand, trois fois plus supérieur que l'équipe belge d'aujourd'hui. Malheureusement, l'euphorie des Verts leur a coûté très cher en se faisant surprendre par le coach de l'équipe autrichienne qui s'est servi lors de cette rencontre des mêmes armes, utilisées par M. Khalef Mahieddine à savoir : le contre. Alors que l'équipe nationale a dominé son vis-à-vis et a raté plusieurs occasions, les Autrichiens ont répliqué par deux contre-attaques meurtrières qui font mouche grâce à deux éclairs de Walter Schächner (55') et Hans Krankl (67'). En somme, M. Halilhodzic devrait savoir et apprendre qu'une partie de football dure 90' (sans compter le temps mort) et non pas 25'. Même si l'arbitre de la rencontre n'a pas sifflé une faute contre Faghouli, dont a profité la Belgique pour inscrire le 2e but, l'arbitrage du referee mexicain dont on a dit beaucoup de choses a été exemplaire.