La coordination nationale des sections du Conseil national des enseignants du supérieur (CNES) dénonce énergiquement le harcèlement de certains de ses membres. Citant le cas de la section CNES-ENS Bouzaréah dont la coordinatrice est constamment harcelée, la coordination nationale condamne ce qu'elle qualifie d'ingérence de l'administration dans le travail des structures syndicales appelées, elles, à défendre les intérêts moraux et matériels des enseignants du supérieur. « Cette ingérence est l'illustration concrète qui permet de comprendre en partie pourquoi l'université algérienne est classée parmi les dernières dans l'espace universitaire africain », est-il souligné dans un communiqué rendu public hier. Regroupant les 5 et 6 juillet dernier les représentants des sections syndicales des établissements universitaires, la coordination nationale affirme son engagement « à prendre toutes les dispositions nécessaires pour défendre les droits de la coordinatrice de la section CNES-ENS Bouzaréah et pour que cessent les violations des libertés syndicales ». Revenant sur sa plateforme de revendications qui date de dix ans, la coordination nationale du CNES relève amèrement le non- respect des engagements écrits et publics du ministre de l'Enseignement supérieur, Rachid Harraoubia. Devant un tel constat, la coordination nationale du CNES appelle l'ensemble des enseignants universitaires à la mobilisation massive dès la prochaine rentrée universitaire.