Depuis l'avènement des fortes chaleurs (48°C à l'ombre), il y a une dizaine de jours, les citoyens de l'agglomération se plaignent de l'apparition des moustiques. Les plus touchés par ces désagréments sont ceux qui habitent le Ksar, en plein centre ville, et les riverains de l'Oued de Béchar. Les eaux usées qui émergent de la profondeur du lit de la rivière asséchée sont incontestablement la cause de la pollution de l'environnement et de l'existence de toutes sortes d'insectes nuisibles. Cette situation est directement liée à l'absence d'une campagne de démoustication, entreprise chaque année par les services communaux. Elle touchait, se souviennent les riverains de l'Oued, tous les endroits (eaux usées, amoncellement d'ordures, décharges publiques, etc.) susceptibles de provoquer l'apparition de ces fléaux, source de la dégradation des conditions hygiéniques et environnementales. Un autre citoyen nous indique et nous invite à venir constater de visu l'existence des rats vivants dans les caves des anciens bâtiments « C » et « D » de Sélis et craint par-dessus tout, la propagation des maladies autrement plus graves pour ceux qui y habitent. En cette période des grandes chaleurs, notre interlocuteur déplore vivement l'absence d'une campagne de dératisation par les services municipaux, opération autrefois entreprise dans les caves de ces vieilles bâtisses datant de l'époque coloniale, pour prévenir contre l'apparition de ces rongeurs nuisibles pour la santé publique. Dans le domaine de l'assainissement et de l'hygiène, il reste beaucoup d'efforts à entreprendre. Les grandes chaleurs qui s'installent mettent à nu les carences en la matière et qui ne sont pas, relève-t-on ici, nécessairement liées aux moyens matériels dont disposent les services concernés mais, à l'absence de coordination et à l'incohérence dans les actions qui sont sujettes à discussions.