Un citoyen se fait sèchement rabrouer par une employée de la Poste parce qu'il n'avait pas de monnaie. Le comportement de certains employés d'Algérie Poste n'honore en rien cette institution publique. Les clients se font souvent rabrouer et malmener pour une simple affaire de… petite monnaie parfois. C'est ce qu'a vécu, la semaine dernière, un citoyen constantinois à l'agence postale du Coudiat de la wilaya de Constantine. Indigné, ce dernier nous a fait part de son profond mécontentement et remis une copie de la lettre de dénonciation qu'il a adressée au P-DG d'Algérie Poste, dans laquelle il relate sa mésaventure. En se rendant, il y a quelques jours, dans cette agence pour acheter des timbres, il s'est retrouvé face à une préposée au guichet peu commode, fulminant pour une malheureuse affaire de 10 DA. N'ayant pas de monnaie (les timbres lui avaient coûté 310 DA), le citoyen lui remet la somme de 400 DA que l'employée a refusée sèchement, non sans rétorquer que si elle savait, au préalable, que le client n'avait pas de monnaie elle ne lui aurait pas vendu de timbres ! Faisant preuve de patience, le client quitte l'agence postale et fait le tour des magasins situés dans les environs pour faire de la monnaie, mais quelle ne fut sa surprise — plutôt désagréable —devant le comportement de l'employée qui tend la pièce à sa collègue lui demandant avec ironie «d'acheter avec des bonbons». «J'ai mal apprécié ce geste et j'ai fait savoir mon indignation concernant ce comportement que j'estime inadmissible. Juste après, cette dame, d'un certain âge, se lève et prononce des propos blessants que je ne saurais répéter», déclare ce citoyen dans sa lettre adressée au P-DG d'Algérie Poste. N'ayant pas accepté l'attitude qu'il qualifie d'«humiliante» de l'employée, le client a demandé à parler sur le champ au responsable de l'agence postale du Coudiat pour se plaindre, d'autant que «le comportement et les propos de cette préposée au guichet vont à l'encontre de la devise ce cette institution qui se dit au service du client», affirme-t-il, touché dans son amour-propre pour une malheureuse pièce de 10 DA. A cet effet, le plaignant interpelle les responsables concernés «pour que des sanctions soient prises à l'encontre des contrevenants» et a entrepris de médiatiser sa mésaventure pour alerter l'opinion publique au sujet des agissements peu honorables de certains agents d'Algérie Poste.