Au niveau de la Fédération algérienne de football (FAF) les (mauvais) réflexes ont la peau dure. Cela s'est vérifié lundi à l'occasion de l'arrivée à Alger du nouveau sélectionneur Christain Gourcuff. Des gorges chaudes ont encore sévi en informant secrètement quelques confrères au détriment de l'immense majorité des membres de la corporation qui ont appris la nouvelle après coup. A priori, la fédération n'entend pas se départir de son fâcheux réflexe qui consiste à entretenir le flou et le culte du secret sur tout ce qui touche à l'équipe nationale. Après le malheureux épisode vécu avant et pendant la Coupe du monde 2014 en matière de communication, la fédération s'était engagée à mettre de l'ordre dans ce domaine. Elle a été vite rattrapée par la réalité. A la première occasion post-Coupe du monde, la fédération est retombée dans ses travers en matière de communication. Cela n'augure rien de bon pour l'avenir des relations presse-staff technique. On ne fait pas du neuf avec du vieux, préconise un adage. La fédération est décidément un mauvais élève dans ce domaine. Le personnel qui gravite autour et à l'intérieur de la sélection ne semble pas avoir été inquiété par les promesses de changements faites par qui de droit. A ce rythme, Christian Gourcuff vivra les mêmes affres que ceux qu'ont enduré ses deux prédécesseurs à la tête des Verts. Des taupes tapies dans l'ombre de la sélection et de la fédération continueront d'agir à leur guise et accentueront davantage le fossé qu'ils ont creusé entre les médias et le sélectionneur. Chassez le naturel, il revient au galop !