Les bénéficiaires du projet 48/312 logements sociaux participatifs (LSP), érigé au niveau de la cité Dorban, au piedmont de l'Edough dans la wilaya de Annaba, sont impatients de voir s'attribuer leurs appartements. En effet, depuis 2006 les travaux de quatre blocs devant abriter 48 familles n'ont pas été achevés dont deux sont au seuil du terrassement. Pour débattre de la problématique ayant entraîné un retard de 8 ans, l'entreprise nationale de la promotion immobilière (ENPI), le maître de l'ouvrage, a tenu avec les intéressés une réunion le 7 août dernier au niveau de la direction du logement de Annaba avec les représentants de l'association des acquéreurs sous l'égide de la direction du logement de la wilaya de Annaba. Selon le procès verbal (PV) de cette réunion, le directeur régional de l'ENPI a expliqué en conséquence que «le problème principal qui entrave le cours des réalisations des quatre blocs sur lesquels se répartissent les 48 logements relevait essentiellement de la défaillance de l'entreprise en charge des travaux jusqu'alors du projet.». Abondant dans le même contexte, ce responsable a souligné qu'« actuellement une résiliation du contrat a été prononcée à l'encontre de cette entreprise. Les travaux de réalisation du bloc n°1 ont été attribués à une autre entreprise après consultations. Force est de noter que les gros œuvres au niveau de ce bloc sont réalisés à 100%. L'entreprise a été installée sur chantier et les travaux sont en cours. Quant aux travaux de réalisation des trois blocs restants, ils sont en cours d'attribution». En effet, la procédure de consultation d'une entreprise chinoise est en cours pour suppléer à l'entreprise défaillante. Sachant qu'au niveau du bloc 2 le béton de propreté est achevé à 100%, et que les deux autres n'ont pas dépassé le stade de terrassement. Le directeur régional de l'ENPI s'est engagé, selon le même PV, à redémarrer effectivement les travaux de réalisation cette semaine. Face à cet engagement, l'association des acquéreurs a manifesté son approbation par le biais de ses représentants en insistant sur «le respect des délais et que les retards occasionnés soient mieux gérés au profit d'une qualité de réalisation». Pour parer à d'éventuels risques générés par la qualité du travail et matériaux utilisés par l'ancienne entreprise, le directeur du logement a insisté auprès du directeur de l'ENPI de procéder à la vérification de la rigueur quant à la qualité du béton.