Les activités artistiques du festival intitulé Raconte-arts ont été clôturées, vendredi matin, dans la ville des Ouadhias par un défilé d'enfants dans les rues de la ville. Des clowns et des dizaines d'enfants portant des chapeaux et des habits traditionnels aux multiples couleurs, le visage décoré de peinture ont animé pendant plus d'une heure l'artère principale. Les festivaliers, dont des dizaines d'artistes de divers horizons (chanteurs, cinéastes, poètes, artistes peintres) de différentes nationalités (Maroc, France et Espagne) sont partis, heureux d'avoir pris part à cette fête à multiples dimensions. Ils n'ont pas caché leur joie en promettant de revenir l'année prochaine. La maison de jeunes Kherous de la ville a fait le plein pendant les trois jours qu'ont duré les activités. Les Ouadhias ont, en effet, pris le relais de la région des Ath Yenni qui a accueilli les festivaliers de samedi à mardi derniers. Cette troisième édition de ce Raconte-arts, organisée par la Ligue des arts cinématographiques et dramatiques de Tizi Ouzou, tend à devenir traditionnelle. Hacen Metref, animateur infatigable et président du comité d'organisation, dira : « Les gens se sont habitués au festival. Les participants ont déclaré leur intention de revenir et la population a rappelé sa disposition à nous accueillir. » Le festival s'est déroulé dans les places publiques et les rues des villages. Neuf au total ont été le théâtre des activités. Le fait que ce festival est itinérant avec un grand nombre de participants a rendu la logistique difficile à mobiliser. Hacen Metref ajoute : « Par moments, on est débordé, mais il faut rendre hommage à tous ces artistes comme l'écrivain Shamy, le chanteur Si Moh et le peintre Martinez qui se sont adaptés à toutes les situations. Nous devons tirer chapeau bas à ces artistes militants. » Le mouvement associatif a également été mis à contribution pour la réussite des spectacles. Saïd Tekkal, président de l'association Iten d'Aït El Kaïd, déclare : « Notre participation a été très intéressante. En plus des contacts, cela nous a permis de nous former avec toutes ces nouveautés. » Pendant toute une semaine, l'art a été dans la rue. Rendez-vous est pris pour l'année prochaine. L'ouverture est projetée aux Ouadhias et la clôture à Aït Yahia Moussa.