Le dernier rapport dressé à l'issue de la dernière réunion du comité d'experts en infectiologie écarte le risque de propagation du virus Ebola en Algérie, particulièrement dans les régions frontalières, étant des zones de transit. Du moins c'est ce qu'a indiqué le directeur de la santé et de la population (DSP) de la wilaya de Tamanrasset, Amar Bensenouci, qui affirme que les stations de contrôle sanitaire mises en place dans les localités de l'extrême Sud, en l'occurrence Tin Zaouatine et In Guezam «redoublent de vigilance pour parer à toute éventuelle maladie où contamination. Toutes les personnes transitant par ces postes frontaliers sont soumises à un contrôle médical de routine. Je tiens à souligner que tous les moyens d'intervention et de prévention y sont déployés afin d'agir en conséquence». Notre interlocuteur corrobore que le comité installé à cet effet se réunit périodiquement, soit chaque quinze jours, pour faire le point et présenter les nouvelles analyses des données liées à l'évolution des pathologies virales menaçant le pays, entre autres l'Ebola qui serait, selon des statistiques, responsable depuis son apparition en septembre 1976, de milliers de morts en Afrique centrale et dont le taux de létalité peut atteindre jusqu'à 90%. Contacté par nos soins, un médecin de l'hôpital de Tamanrasset explique que la maladie Ebola – virus transmissible par contact direct avec le sang, les sécrétions, les organes ou des liquides biologiques des sujets infectés – est loin d'être une menace pour l'Algérie eu égard aux moyens de lutte mis en place et surtout en l'absence du climat favorable à l'incubation du virus. Ce qui n'est pas le cas malheureusement pour les pays voisins où sont relevés déjà plusieurs décès à cause de cette maladie qui se manifeste par une fièvre hémorragique aiguë.