Plusieurs propositions étaient sur le bureau des élus de l'APC d'Hussein Dey : récupérer l'emplacement des Moulins Narbonne, les garages de NetCom et l'immeuble Saint-Germain, ou encore une assiette au Caroubier cédée à un privé. Le projet du bloc administratif que voulait réaliser l'APC d'Hussein Dey sur l'assiette occupée par le parc communal n'aurait pas reçu l'aval de la wilaya. L'administration a demandé à l'APC de revoir certains aspects du projet. «Le projet a été soumis à la wilaya. Il nous a été demandé de revoir certains aspects de la réalisation. Nous y répondrons», s'est contenté de signaler le président de l'APC, Mohamed Sedrati, qui ne s'est pas étalé sur les réserves que devrait lever l'Assemblée communale. La décision a été prise pour récupérer une partie du parc auto pour «désengorger» l'actuel siège, situé dans un immeuble composé d'une soixantaine de logements et d'un marché. Le projet du bloc administratif devait être en R+2, avec sous-sol. Il prévoit les locaux de l'état civil, les bureaux du secrétariat général et du service comptabilité. Le sous-sol pourra accueillir une dizaine de véhicules. La durée des travaux ne dépassera pas 12 mois, a affirmé le P/APC, qui a annoncé un premier délai pour la réalisation du bloc administratif de l'APC fin juillet. Plusieurs propositions étaient sur le bureau des élus de l'APC d'Hussein Dey : récupérer l'usine de l'ex-Eriad (Moulins Narbonne), les garages actuels de NetCom sur la rue Tripoli et l'immeuble Saint-Germain. Le projet du nouveau siège était localisé aux Moulins Narbonne. Construits en 1892, les Moulins Narbonne qui ont appartenu à l'entreprise Eriad, auraient été cédés par le Conseil des participations de l'Etat (CPE) à la commune qui n'a pas pu mettre à profit l'assiette. Avec la réalisation du tramway, une décision a été prise pour retarder la démolition de la structure. «La démolition de l'usine désaffectée s'est heurtée aux réticences de beaucoup de riverains, mais aussi des autorités de la wilaya. L'opération est coûteuse et risquerait de paralyser toute la rue Tripoli, devenue un chantier fermé pendant quelques années. Le tramway a compliqué la tâche. Une entreprise devait être installée, mais tout est vite tombé à l'eau», a précisé à El Watan une source à la wilaya d'Alger, qui a prévu un budget pour la réhabilitation des anciennes APC et la construction d'autres sur de nouvelles assiettes. Les élus ont lorgné sur une autre assiette de terrain : l'immeuble St Germain, où réside une trentaine de familles. En plus de prendre en charge des familles qui y résident depuis les années 1970, l'équipe municipale compte occuper le terrain après sa démolition pour la réalisation de son siège. L'espace de 2000 m2 a la préférence des élus, vu sa situation (centre-ville de la commune). «Nous sommes confiants. La tutelle veut trouver au plus vite une solution à ce problème de siège, d'autant que le CTC a classé l'immeuble dans la catégorie rouge. Les familles devraient être évacuées après cet avis. On attend toujours», a précisé M. Sedrati. L'autre terrain «convoité» par les élus est situé au Caroubier, entre la gare routière et la station de taxi interwilaya. Prenant de court les élus, l'administration de la wilaya, qui a reçu les demandes de la wilaya déléguée et de l'APC pour la réalisation de deux sièges, aurait décidé de céder le terrain à un investisseur privé qui compte y réaliser un hôtel.