Au programme de la rentrée politique, plusieurs partis tiendront leur université d'été. Le mouvement El Islah organise la sienne, depuis hier et jusqu'à demain, à Zemmouri (Boumerdès), dans un camp de vacances. Au programme : «Le blocage politique et le freinage économique que connaît le pays», explique le responsable de l'organique du mouvement, Moussa Brahmi. Quant au FFS, l'université d'été se tiendra, du 3 au 6 septembre, au camp de toile Anissa Tours, Souk El Tenine (Béjaïa). «Cette rencontre portera sur la révolution numérique, l'éthique politique et le développement du parti. Des conférences sur l'actualité nationale et des ateliers de formation sur les nouvelles technologies seront au programme», a expliqué Youcef Aouchiche, chargé de communication du parti. L'université d'été du RCD, dont le programme n'est pas encore arrêté selon le chargé de communication, Athmane Mazouz, se tiendra du 16 au 18 octobre. Le FLN, quant à lui, a préféré reporter son université, qu'il a décidé d'appeler «partisane» plutôt que «d'été», en mars ou en avril 2015. Le moins chanceux de tous est bien le mouvement Ennahda, à qui le ministère de l'Enseignement supérieur a refusé de donner une autorisation pour son université d'été, prévue en août. Selon Mohamed Hadibi, le chargé de communication du parti, «l'Etat veut fermer tout espace de dialogue portant sur la situation politique, économique et sociale du pays.»