Nous ne voulons en aucun cas être le bouclier de l'AADL, qui se sert de nous pour dissimuler le flagrant retard accusé par Cosider dans la réalisation des 937 logements », ont averti, hier, quelques souscripteurs présents au sit-in observé devant le siège régional de l'AADL. Le chantier a été pris en main en 2002 par Cosider et devait être terminé dans un délai de 18 mois, disent-ils. Dénonçant le retard et réfutant en bloc l'existence d'un quelconque « litige financier » entre Cosider et l'AADL, le directeur commercial de cette dernière, M. Chenini, a déclaré que Cosider a été destinataire d'une correspondance exigeant de renforcer ses effectifs et d'accélérer le rythme des travaux pour réceptionner 381 logements d'ici à la fin juillet et les 556 autres à la fin d'année. L'interlocuteur a annoncé que le taux d'avancement des travaux sur les 556 logements est estimé à 80%. Il a aussi affirmé que la société ayant en main le chantier a mis en place une vingtaine d'entreprises qui se sont engagées à achever les travaux. Pour le reste, c'est à dire les 381, l'AADL a exigé de l'entreprise, sous peine de résiliation du contrat les liant, de remédier aux réserves (malfaçons) constatées et soulevées par ses soins. Par ailleurs, les souscripteurs, s'estimant lésés, n'écartent pas la possibilité de recourir à d'autres moyens pour faire aboutir leur demande, car, renchérissent-ils, au vu des promesses de l'AADL, ils devraient déjà occuper leurs logements.