Certains élus de l'APW d'Alger sont notamment contrariés quant à la mise en place de trois commissions temporaires en plus de celles existant déjà. Il s'agit de la commission des Epic, de celle l'urbanisme et du logement et de la commission de la jeunesse et des mouvements associatifs. « Il est étonnant de voir que des commissions temporaires aient été créées au moment où les commissions permanentes ne se réunissent presque jamais. Il aurait été plus judicieux de réactiver les commissions déjà existantes », s'insurge un élu. Le même élu informe que « depuis leur création, en avril dernier, les trois nouvelles commissions n'ont rien fait de concret. De plus, ces commissions, qui comptent chacune 18 membres, organisent leurs réunions avec cinq ou six membres, à chaque fois ». L'élu affirme, à ce propos, que « l'organisation de ces réunions implique des dépenses supplémentaires pour l'APW, puisque pas moins de 2000 repas ont été consommés lors des réunions des commissions temporaires, ce qui ouvre la voie à de nombreuses interrogations ». Il semble que les élus mécontents se sont promis de mettre à jour toutes « les anomalies » constatées dans leur institution, ce qui promet de nouveaux rebondissements à l'avenir.