Une équipe de médecins du CHU de Saint-Etienne (France) a séjourné à Béjaïa pendant cinq jours, du lundi à vendredi derniers, où elle a été en mission «d'exploration et de diagnostic au niveau du CHU» apprend un communiqué du Bureau de communication du CHU de Béjaïa. L'équipe de médecins français a été constituée par le P. Berthelot, président de la société française d'hygiène hospitalière, le Dr M-C. d'Anjou, présidente du réseau régional Rhône-Alpes de la prise en charge de l'enfant handicapé, Mme E. Parrin, experte en soins infirmiers, des médecins urgentistes du SAMU français, F. Giraud et O. Durand, ainsi que par le docteur Bachir Sahi, chef de service au CHU de St Etienne, un franco-algérien natif de Béjaïa, initiateur de cette action de coopération. Selon le même communiqué, cette visite prépare le terrain à la signature «avant la fin de l'année d'une convention de coopération, souhaitée des deux côtés» et qui est «la deuxième du genre en moins d'un semestre» après celle de mai dernier. Les médecins Stéphanois ont travaillé en collaboration avec leurs homologues professeurs du CHU de Béjaïa dont Malek Danoune, directeur général du CHU de Béjaïa, B. Nouasria, président du conseil scientifique, et Souheil Tliba, doyen de la faculté de médecine mais aussi avec des paramédicaux. Le travail a concerné plusieurs aspects avec des objectifs définis dont «l'hygiène hospitalière à travers l'analyse du parcours du patient dans tous les services, pour lutter contre les infections nosocomiales et améliorer les soins en la matière». Il a aussi été question des enfants handicapés de par, entre autres volets, leur consultation et la mise sur pied d'un réseau de soin et de rééducation ainsi que de l'intérêt donné à un projet du Pr. Tliba et de son équipe de neurochirurgie concernant la malformation de la moelle. Comme on s'est aussi occupé du «dossier papier du patient» avec l'objectif de «mieux classer, tracer et récupérer les informations du malade». Le programme a été complété par une attention sur «la mise en place d'une cellule qualité et gestion des risques, le questionnaire de satisfaction, la charte du patient hospitalisé, la signalétique et la communication équipe-patient-famille, la continuité des soins et le secrétariat à travers l'accueil physique, téléphonique et soins». Alors que pour les urgentistes, qui se sont déplacés aux hôpitaux de Kherrata et d'Aokas et à l'hôpital de rééducation d'Ilmaten, un diagnostic a été fait sur «les conditions de ramassage des blessés sur les routes, de la stabilisation du blessé avant son arrivée aux urgences de l'hôpital» avec au bout une proposition d'une nouvelle organisation des urgences.