Dans un communiqué transmis à la presse, 18 élus de la commune de Taher, réunis mercredi dernier, demandent le départ du maire Hafid Boumehrouk, issu du RND, et annoncent par la même occasion le gel de leurs activités au sein de l'APC, jusqu'à l'élection d'un nouveau président et d'un nouvel exécutif communal. Les protestataires énoncent 8 griefs à l'encontre du maire, entre autres, la prise de décisions unilatérales, le blocage du développement local et la délégation pour la représentation de la commune dans des commissions externes. Les frondeurs issus de 5 partis dont le FLN, fort de 6 élus, soit autant que le RND dont est issu le maire, comptent parmi eux d'anciens membres de l'exécutif communal. Contacté par téléphone, le P/APC, Hafid Boumehrouk relie cette action à des desseins étroits actionnés par des cercles extérieurs mus par des intérêts. Le P/APC refuse toute idée de démission justifiant sa décision par les dispositions de l'article 62 de la loi sur la commune qui stipule que le P/APC «est élu pour le mandat électoral». Pour ce qui d'une assemblée extraordinaire, il nous dira qu'il «n'y voit aucun empêchement si le quorum réglementaire est atteint». Il juge par contre «avoir gêné avec sa gestion transparente, le changement de système de travail pour l'attribution des marchés et ses offensives en matière de récupération du foncier communal». Le P/APC qui compte écarter les élus de l'Alliance Verte, à l'origine, selon ses dires, de ce mouvement, pense, avant l'organisation de l'assemblée extraordinaire, aller vers les citoyens pour leur expliquer les enjeux.