A l'occasion du 51e anniversaire de la création du FFS, le 29 septembre 1963, ce parti a tenu à rendre hommage aux martyrs tombés entre 1963 et 1965. Une stèle commémorative à la mémoire de sept martyrs du Front des forces socialistes (FFS) qui avaient rejoint la guérilla contre le clan d'Oujda et le régime de Ben Bella, entre 1963 et 1965, a été inaugurée, hier, dans la commune de Timezrit, à une quarantaine de kilomètres au sud de Béjaïa. Cette cérémonie partisane a été organisée à l'occasion du 51e anniversaire de la création du FFS, le 29 septembre 1963. Etaient présents, en plus des militants de la base, le premier secrétaire national du parti, Mohamed Nebbou, des membres de l'instance présidentielle, dont Ali Laskri et Rachid Halet, ainsi que des parlementaires et des élus locaux. Par devoir de mémoire, estiment les responsables du parti, le FFS continue à œuvrer pour la réhabilitation du combat des martyrs de la démocratie et de la liberté tombés sous les balles de l'ANP entre 1963 et 1965. Le martyr Ichaalel Abdelkader et ses compagnons, à qui la stèle est dédiée, se sont battus pour reprendre l'indépendance confisquée alors par le pouvoir algérien. Chafaâ Bouaiche, chef du groupe parlementaire du FFS, a réitéré l'attachement de son parti à faire aboutir la proposition de projet de loi soumise à l'APN, qui vise la réhabilitation des anciens de 1963, la reconnaissance des 484 martyrs de la démocratie qui se sont élevés contre la spoliation de l'indépendance. «C'est l'administration de l'APN qui a rejeté le dossier des anciens de 1963», a déclaré Bouaiche à l'adresse des militants du FFS avant de révéler que «Ould Khelifa, président de l'APN, a justifié l'impossibilité de prendre en charge cette catégorie par le manque de moyens financiers, bien qu'à la base, nous ayons demandé une reconnaissance morale d'abord». Et d'ajouter que «les autres membres du bureau ignorent totalement cette décision unilatérale de Ould Khelifa». En attendant, la direction du FFS est décidée, selon Ali Laskri, à continuer à ériger des stèles suivant le programme national tracé dans le but de rendre hommage aux anciens combattants de la démocratie issus du plus vieux parti de l'opposition.