Les explosions nucléaires françaises dans le Sahara algérien un "crime horrible" qui fait encore des victimes    Sonelgaz signe un mémorandum d'entente avec Siemens Energy    Attaf reçu à Damas par le président de la République arabe syrienne    Norvège exprime son ferme rejet de tout déplacement forcé de Palestiniens de leur territoire    Mascara: l'Etat de l'Emir Abdelkader a incarné les valeurs humaines et civilisationnelles    Rencontre stratégique pour renforcer l'intégration industrielle et énergétique algéro-africaine au Sénégal    Le ministre de la santé reçoit des membres du SAP    Médaille d'or pour l'Université de Constantine 3 à la Conférence internationale sur la sécurité alimentaire au Qatar    La succursale de la banque turque "Ziraat Bankasi" agréée par la Banque d'Algérie    Cessez-le-feu à Ghaza : cinquième échange de prisonniers entre le Hamas et l'entité sioniste    Le Premier ministre arrive à Sakiet Sidi Youcef pour coprésider avec son homologue tunisien la commémoration du 67e anniversaire des événements de Sakiet Sidi Youcef    Cisjordanie occupée : l'agression sioniste contre la ville de Jénine et son camp se poursuit pour le 19e jour consécutif    C'est 30 ans de mensonges et de massacres au Moyen-Orient !    250 tonnes d'aides humanitaires collectées au profit des palestiniens à Ghaza    Une crise s' invite à la Fédération guinéenne de football    la 18e journée programmée le 11 février    Le tournoi national de la presse reconduit    Les mesures du projet de loi de Finances 2025 visent à améliorer le climat des affaires en Algérie    Attribution de 30 logements à Khadra    Sécurité routière à Mostaganem 1.469 motos contrôlées durant le mois de janvier    Le BTPH en tête des offres de formation    Les enjeux miliaires et sécuritaires dans le cadre du dialogue Otan/Méditerranée    L'UIPA s'indigne des «déclarations racistes»    Quatorze films institutionnels distingués    «Les perspectives et défis des théâtres en Algérie» en débat    Benjamin Stora appelle les autorités françaises à revenir à la légalité internationale    Coupe d'Algérie (1/8es de finale): l'USMH et le MOB passent, historique pour le CRT    "Soupçon d'Art, l'Art en partage", une exposition qui met en valeur le patrimoine culturel algérien et africain    Sauvetage de 15 candidats à l'immigration clandestine au nord-est des côtes de Boumerdes    Athlétisme : trois athlètes algériens au meeting international de Fazaa    Renouvellement par moitié des membres du Conseil de la nation : 99 dossiers de déclaration de candidature acceptés jusqu'à jeudi    Le FFS tient une session extraordinaire de son Conseil national    Cyclisme/Tour d'Algérie 2025: La 25e édition promet un spectacle grandiose à travers l'Est et le Sud du pays    Le ministre de la Santé se réunit avec les membres de la Commission nationale de prévention et de lutte contre le cancer    Le président de la République opère un mouvement partiel dans le corps des présidents de Cours et des procureurs généraux    Natacha Rey demande l'asile politique pour Piotr Tolstoï en Russie en raison de persécutions judiciaires        L'Algérie happée par le maelström malien    Un jour ou l'autre.    En Algérie, la Cour constitutionnelle double, sans convaincre, le nombre de votants à la présidentielle    Algérie : l'inquiétant fossé entre le régime et la population    Tunisie. Une élection sans opposition pour Kaïs Saïed    BOUSBAA بوصبع : VICTIME OU COUPABLE ?    Des casernes au parlement : Naviguer les difficiles chemins de la gouvernance civile en Algérie    Les larmes de Imane    Algérie assoiffée : Une nation riche en pétrole, perdue dans le désert de ses priorités    Prise de Position : Solidarité avec l'entraîneur Belmadi malgré l'échec    Suite à la rumeur faisant état de 5 décès pour manque d'oxygène: L'EHU dément et installe une cellule de crise    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Les réformes ou le chaos
Edito : les autres articles
Publié dans El Watan le 19 - 10 - 2014

Tout en affirmant que l'ensemble des revendications socioprofessionnelles des policiers seront prises en charge, les hautes autorités du pays savent qu'il y a péril en la demeure, que la colère des hommes en bleu n'est que la partie visible de l'iceberg, celui de la colère profonde au sein de la population. Le recours à l'achat de la paix sociale en ne lésinant pas sur les moyens n'est plus possible à présent que le malaise a atteint des structures de l'Etat les plus sensibles, où la moindre expression publique de la grogne interne ne peut avoir que des répercussions politiques dont il est difficile de prévoir l'issue.
Même s'il multipliait par deux le salaire des policiers et leur garantissait l'accès automatique au logement – ce qui ne ferait, du reste, qu'accentuer les disparités sociales – le pouvoir ne serait pas au bout de ses peines. Pour la première fois depuis des décennies, l'un des pouvoirs les plus autocratiques et les plus riches au monde voit ses bases dangereusement secouées, sans possibilité de réaction ou de répression. Il n'est plus possible de tirer sur la foule, comme en octobre 1988 à Alger ou en avril 2001 en Kabylie.
Les mots de «sommations» rapportés par la presse aux dernières heures du rassemblement de jeudi devant la présidence de la République n'étaient que des… mots. Ce serait mettre le feu aux poudres et il ne sera pas possible d'accuser la main de l'étranger ou des forces antinationales, islamistes ou autres. Maintenant que le pouvoir a pris conscience de la crise interne qui menace la stabilité du pays, après avoir longtemps affirmé dans les capitales étrangères que nous étions des exportateurs de cette prétendue stabilité, il n'y a pas d'autre choix aujourd'hui que d'engager véritablement les réformes globales promises en avril 2011.
Aucun des chantiers, annoncés lors du fameux discours présidentiel conçu pour échapper à la montée des révoltes dans les pays de la région, n'a été mené à son terme ni engagé dans le sens de l'ouverture démocratique. Lors de la protesta des policiers devant la Présidence, un homme politique a été complètement évacué des débats et des pourparlers, c'est précisément le directeur de cabinet à la Présidence, le représentant du pouvoir chargé du chantier de la réforme constitutionnelle.
Tout ce qui a été mené ces dix dernières années – élections, consultations politiques, adoption de nouveaux textes législatifs – semble n'être qu'une énorme farce dont les effets commencent à prendre une tournure dramatique. Si le pouvoir a, jusqu'ici, réussi par diverses parades et avec force budgets à résorber le moindre indice d'explosion sociale, il est à présent, depuis la semaine dernière, devant le spectre de l'implosion. Après les tares de corruption, de fraude et d'autoritarisme, le régime en place ne peut pas se laisser gagner par celle de l'irresponsabilité qui, à ce moment de l'histoire, risque de précipiter le pays dans le chaos.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.