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Les enseignants du LMD continuent à évaluer selon le système classique
Zineb Haroun . Enseignante et chercheure à l'université Constantine I, responsable du comité d'organisation du colloque international sur l'évaluation dans le système LMD
Publié dans El Watan le 05 - 11 - 2014

Enseignante au département de lettres et langue française à l'université Constantine 1, Zineb Haroun est la responsable du comité d'organisation du colloque international sur l'évaluation dans le système LMD tenu récemment à Constantine. Dans cet entretien, elle revient sur les objectifs et les recommandations de cette rencontre.
-Quels étaient les objectifs de ce colloque ?
La faculté s'est donné pour objectif de promouvoir la culture de l'évaluation dans le système LMD ; je précise qu'on n'est pas dans l'évaluation du système LMD. Nous n'avons pas toutes les données pour dire que le système LMD a marché ou pas. Comme deuxième objectif, nous voulions croiser les regards avec l'expérience de l'Europe — où on a appliqué ce système bien avant nous —, sur les dispositifs mis en place pour essayer d'enrichir nos dispositifs à nous, mais aussi voir les solutions qui étaient adoptées chez eux et que nous essayerons d'adopter dans notre contexte à nous qui est assez spécifique.
-Les enseignants ont-ils été formés à l'avance pour appliquer cette évaluation ?
Parmi les axes de ce colloque, il y a «l'évaluation dans le système LMD et la formation à la pédagogie universitaire». Avant de réfléchir sur une formation, il faut d'abord soulever les problèmes rencontrés. Il ne faut pas oublier que nos enseignants sont toujours dans les anciennes pratiques. On est dans le LMD, mais on continue d'évaluer dans le système classique. Pourquoi ? Parce que les enseignants n'ont pas été formés. Mais cela n'empêche pas qu'à ce stade de l'université on peut se prendre en charge et se former, notamment à l'occasion des colloques organisés chaque année par des associations spécialisées où l'on traite de tous types d'évaluations.
-Y a-t-il eu des propositions pour donner les moyens aux enseignants afin de mieux appliquer cette évaluation ?
Déjà, le but qu'on s'est fixé c'est celui d'une prise de conscience parmi les enseignants qui sont en train d'évaluer de la même façon que l'ancien système. Est-ce qu'on est réellement dans l'esprit du LMD ? C'est-à-dire évaluer les compétences, car on n'est plus dans la restitution des connaissances. L'esprit du LMD, c'est suivre le travail de l'étudiant au quotidien, ce qui demande une évaluation formative, c'est-à-dire un suivi continu de l'étudiant. D'ailleurs, le ministère a pris conscience de ce problème. Avec la nouvelle maquette, nous avons 50% d'évaluation continue et 50% d'examens, ce qui est déjà bien. Il reste à savoir si les enseignants vont l'appliquer. Ces derniers soulèvent le problème du nombre d'étudiants, surtout lorsqu'on a 50 étudiants par groupe. Alors que l'évaluation formative demande un nombre restreint d'étudiants pour pouvoir suivre chacun à part.
-Les conditions sont-elles réunies pour faire ce genre d'évaluation ?
Je pense qu'on doit aussi faire des efforts. On peut adapter notre évaluation formative à notre façon, et en fonction de ce qu'on a comme moyens en classe. C'est une affaire d'adaptation. Mais déjà, commencer à réfléchir à la question, cela aidera les enseignants à changer leurs pratiques. Il faut toutefois trouver des solutions palliatives en attendant que les conditions soient meilleures.


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