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Génération facebook
Les jeunes et les réseaux sociaux
Publié dans El Watan le 20 - 11 - 2014

Discussions instantanées, publication de commentaires, de photos souvenirs et propagande... Dans cette ambiance d'interactivité sans mesure, les jeunes ont inventé un néologisme : facebooker. Un verbe du premier groupe signifiant «aller sur Facebook».
Accroc à ce réseau social, Yacine, comédien amateur de théâtre, âgé de 19 ans, s'accorde des nuits blanches, depuis qu'il a Internet à domicile. «Le premier réflexe en me réveillant le matin, c'est d'ouvrir mon ordinateur et me connecter sur Facebook», confesse-t-il, d'emblée. «C'est psychique, continue-t-il, en ouvrant mon compte, je suis sûr de trouver quelque chose, soit un message, une nouvelle des mes proches ou tout simplement une information qui mérite d'être commentée».
Bien entendu, passer toute une nuit devant son écran n'est pas fait pour plaire à ses parents. «Ils râlent, c'est normal, parce que je me réveille très tard, mais j'avoue que je n'ai pas une occupation précise pendant la journée, hormis mes répétitions au théâtre en début d'après-midi. Et rebelote le soir». Yacine ne le dit pas ouvertement -peut-être par pudeur- mais ce qui le jette droit en face de la plate forme bleue (Facebook), c'est la discussion avec une amie de France : «Grâce à Facebook, je connais Christine et discuter avec elle jusqu'au matin me procure un grand bonheur.
Bien sûr, quand elle s'absente pour aller manger, par exemple, je poste un commentaire ou je publie une photo de ma pièce». Rabie, à peine 12 ans, a son compte Facebook aussi. «J'avoue que je l'ai ouvert en cachette de mes parents, grâce un peu à mon frère aîné. J'ai été sévèrement sermonné quand mon père m'a surpris devant l'écran. Mon compte a été fermé, j'en ai rouvert un autre jusqu'à ce que mon père accepte le fait accompli. Mais, depuis, il a mon mot de passe et il me contrôle.
En vérité, je ne fais que discuter et jouer avec mes camarades et mes voisins», reconnait-il. «Mais je n'ai droit à l'ordinateur qu'une heure par jour après avoir fait mes exercices». Dans les cybercafés, sur une dizaine de jeunes, huit d'entre eux, en moyenne, sont branchés sur Facebook. «Avant, nous étions des mordus de messenger et MSN, même si cela se résumait à des discussions seulement. Avec Facebook, c'est toute une panoplie d'activités.
Moi, mon vice, c'est de lire les réactions des internautes à mes publications. J'aime provoquer la polémique et susciter les débats autour de mes idées», affirme Abdallah, enseignant âgé de 32 ans. «Mais, il ne faut pas se la jouer intello, on va sur Facebook pour draguer, aussi, peut-être prioritairement pour ça», précise-t-il. Le violon d'Ingres de Hind, professeur de langue dans un lycée de Tlemcen, c'est mettre en valeur sa wilaya : «J'aime publier des photos de ma ville en particulier et en donner des informations historiques et culturelles.
Bien sûr, j'écris sous un pseudo pour me protéger, mais me rendre utile, c'est un passe-temps et un bonheur en même temps. Sauf que, quand on est une femme sur la toile, ce n'est pas toujours drôle. Je reçois des invitations tous les jours, et honnêtement, j'accepte des profils qui me paraissent intéressants. J'ai tissé des amitiés, mais pas plus. Le virtuel, comme vous savez, est irrésistible». Hamza, étudiant, aime publier des proverbes et des photos anciennes: «Ma joie, c'est de lire les réactions que je me garde de commenter.
En privé, j'ai deux amis avec qui j'échange régulièrement. Mais en même temps, je lis, toujours sans commenter, les postes publiés. Une façon de m'informer, même si généralement, les publications sont subjectives». Yacine, Rabie, Abdallah, Hind et Hamza, des facebookers qui se sentent coupés du monde lorsque la connexion s'estompe pour une raison ou pour une autre.


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