La cité 500 logements et la majorité des cités de la localité de Hassi Ameur sont menacées par les eaux usées et les odeurs qui se dégagent de la zone industrielle située à quelques encablures des agglomérations urbaines. Les riverains interpellent encore une fois les décideurs afin de prendre en charge ce problème. Ces derniers ont soulevé leur calvaire quotidien causé par les odeurs nauséabondes qui se dégagent de la zone industrielle à défaut de système d'assainissement adéquat. Chose qui provoque diverses allergies et maladies, notamment chez les enfants. «Cette situation s'est aggravée avec la plantation de nouvelles unités de production», dira un riverain. Ce problème s'étend même aux communes limitrophes. La pollution générée par l'activité des zones industrielles, principalement celles d'Es Sénia et de Hassi Ameur, commence à présenter un sérieux problème à Oran. Devenues des sources de pollution, celle de Hassi Ameur, en particulier, considérée à juste titre comme la zone la plus polluée et polluante à Oran, les zones industrielles vont bénéficier de plusieurs actions. La zone de Hassi Ameur aura la part du lion pour la réfection du réseau d'assainissement, au bitumage des artères et à l'installation de l'éclairage public. En fait, la loi environnementale est très explicite obligeant les unités de production de mettre en place un chargé de l'environnement ayant pour mission de veiller à la protection de l'environnement. Les spécialistes de la question estiment que certains industriels ne s'inquiètent pas trop des atteintes à l'environnement du fait notamment du non-traitement des différents déchets que génèrent les activités industrielles et urbaines. Ils utilisent souvent les processus de production les moins coûteux, à savoir le non-recyclage des eaux et le rejet des effluents et gazeux directement dans le milieu naturel.