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La gendarmerie conteste les réserves de Trévidic
Expertise en criminalistique et criminologie
Publié dans El Watan le 24 - 11 - 2014

Depuis son retour d'Alger, le 19 octobre dernier, le magistrat français, Marc Trévidic, ne cesse de répéter qu'il faut «rapatrier» à Paris les prélèvements effectués sur les crânes des moines exhumés près du monastère de Tibhirine.
Ses interrogations ont été rapportées par Le Monde : «Où et comment sont-ils conservés ? A quelle température ? On ne le sait pas. S'ils font de l'histologie en ce moment même, à Alger, ils risquent de détruire tout le travail, et ça, c'est irréversible !»
Or, du côté algérien, on est dans la certitude absolue que l'Institut national de criminalistique et de criminologie de la Gendarmerie nationale (INCC) dispose de toute la technologie nécessaire assurant les meilleures conditions de conservation et d'analyse à l'effet d'élucider les conditions les plus complexes dans lesquelles sont morts les sept moines.
Contacté, le commandement national de la Gendarmerie affirme : «Notre institut, l'INCC, dispose de toutes les qualifications et la technologie de ses équipements répond aux normes internationales dans le domaine. Nos experts ont été formés aux USA, en Suisse et même en France. Ils dirigent l'unité d'identification des victimes des catastrophes et ont pu identifier tous les cadavres nationaux et étrangers, victimes de l'attentat terroriste de Tiguentourine. Les experts internationaux qui voulaient confirmer l'identité de leurs ressortissants ont travaillé sur les profils de référence et ont certifié ce qu'on avait établi auparavant», a expliqué la même source.
Par ailleurs, le colonel Abdelhamid Kerroud, chargé de communication du commandement national de la gendarmerie, est formel : «Il ne se passe pas une semaine sans qu'on découvre des ossements à travers le pays, parfois de cadavres récents ou datant de la période coloniale, sinon d'époques lointaines. Transférés à l'INCC, les prélèvements sont analysés par nos experts selon le protocole adéquat. Au bout, l'identification des cadavres récents est établie. Cependant, pour ceux datant d'époques anciennes, on procède à la datation par le carbone 14. Ce qui nous a permis d'acquérir une expérience incontestable en adéquation totale avec l'évolution de la science.» Selon la même source, l'INCC compte quelque 150 analystes, dont 100 experts judiciaires, qui interviennent sur un millier d'équipements techniques et scientifiques de dernière génération. Ils exercent leur activité scientifique dans plus de 50 laboratoires, dont une trentaine de criminalistique et le reste de criminologie.
Pour intervenir loin de leur installation, l'INCC a dégagé, pour son unité d'identification des victimes de catastrophes, un laboratoire ambulant, comme ce fut le cas de l'attentat de Tinguentourine. En matière de formation continue, l'INCC organise et participe aux séminaires, conférences et colloques nationaux et internationaux.


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