Chaque année en France, un quart des nouveaux médecins ont été formés à l'étranger, principalement en Roumanie, en Algérie ou encore en Belgique. Paris De notre correspondant Toutefois, cet afflux ne règle pas l'épineuse question des déserts médicaux, prévient le Conseil national de l'Ordre des médecins (Cnom). «Depuis quatre ans, un médecin sur quatre, nouvellement inscrit, n'est pas diplômé d'une université française», a annoncé Patrick Romestaing, présentant les résultats de la première étude du Cnom sur «les flux migratoires et les trajectoires des médecins». Le Conseil de l'Ordre a recensé 22 568 titulaires d'un diplôme étranger en France, un chiffre qui a augmenté de 60,2% de 2007 à 2014. Parmi eux, 19 044 sont «en activité régulière» sur près de 200 000 médecins. Hors Union européenne, les médecins diplômés à l'étranger ont majoritairement été formés en Algérie (55,6%). Les diplômés provenant du Maroc (10,1%) arrivent en 3e position.