Le FFS a réagi à l'information selon laquelle les députés réclament plus de privilèges en se démarquant de toute revendication salariale. «Une information parue dans la presse fait état d'une proposition de loi modifiant et complétant la loi n°00 01 du 31 janvier 2001 ayant trait au statut du député. Le groupe parlementaire du FFS à l'APN n'est associé en aucune manière et d'aucune façon à cette initiative ; les députés du FFS ne revendiquent aucun privilège et n'ont rien signé», a souligné le président du groupe parlementaire du FFS, Chafaa Bouaïche, dans un communiqué adressé à notre rédaction. «Les députés du FFS se démarquent de toute revendication salariale et ne demandent rien pour eux. Ils sont actuellement mobilisés dans le cadre de la campagne de sensibilisation et de mobilisation de leur parti, auprès de leurs compatriotes, pour la tenue de la conférence nationale de consensus (CNC)», a-t-il précisé tout en s'attaquant à «une certaine presse» qu'il accuse de faire l'«amalgame» et qui n'a «aucun souci de l'éthique et de la déontologie de la profession». Prenant la défense des députés, le président du groupe parlementaire du FFS considère comme «suspect» le fait qu'une certaine presse se focalise et tente de façon récurrente de s'attaquer aux députés, alors que les sujets d'intérêt national sont présentés devant l'APN ; à titre d'exemple, le projet de loi de règlement budgétaire et le rapport d'appréciation de la Cour des comptes qui sont actuellement en examen.