Moussa Tamadartaza, sénateur du Front des forces socialistes (FFS) a animé avant-hier à la salle «Le Hoggar» de Draâ Ben Khedda, une conférence débat sur le projet de «la construction d'un consensus national», prôné par son parti «en vue d'aboutir à un changement sans violence» du système de gouvernance dans le pays.Il a rappelé dans ce contexte les crises économiques, politiques et sociales que l'Algérie a vécues depuis l'indépendance à ce jour, avec les multiples coups d'Etat et pour lesquels le FFS avait toujours, par avance, mis en garde et les gouvernants et la société. Cependant, «malgré la justesse des vues du parti, celui-ci est en revanche souvent attaqué ou dénigré, non seulement par des partis d'opposition et des tenants du pouvoir mais aussi par certains journaux et des journalistes». Pour le sénateur, «ces rencontres que nous organisons pour réussir le consensus de la conférence nationale avec tous les Algériens ont été conviviales». Selon lui, son parti n'a pas changé «comme on nous le reproche avec notre initiative, mais il a évolué positivement», précisant que la décision du projet de consensus était déjà prise au mois de mai 2013, lors du congrès national du parti. Défendant le projet politique du parti, il ajoutera : «Au FFS, nous avons des lignes rouges à ne pas dépasser, l'idée de consensus national est juste ; c'est un projet qui constitue l'une des meilleures clés pour permettre à notre pays, avec lequel nous n'allons pas badiner, de dépasser cette grave période, et ce sera au peuple algérien de l'arbitrer. Nous sommes contre l'alternance clanique. Le système au pouvoir doit partir, mais sans violence, et sans personnaliser les problèmes». Il a indiqué que plus de 30 rencontres ont été animées jusque-là à travers le pays. Des cadres du parti, tels le P/APW, Hocine Haroun et le premier secrétaire fédéral à Tizi Ouzou, Farid Bouaziz, ont pris part à cette rencontre.