Une confrontation algéro-marocaine n'est plus à l'ordre de jour de la 11e édition de Coupe du monde (CMC). Celle-ci débute par la grosse surprise créée par Auckland city (Nouvelle-Zélande) qui écarte le Moghreb Athlétique Tétouan (MAT). Ce dernier était pourtant soutenu par plus de 35 000 inconditionnels. Le champion d'Océanie est un client à prendre au sérieux par la bande à Madoui qui se présentera aujourd'hui sans Demmou et Raït, blessés. «Le groupe, qui a bien travaillé ces derniers jours, se sent bien. Il est prêt à affronter la formation néo-zélandaise que nous connaissons bien. Même si nous l'affrontons pour la première fois, nous avons une bonne idée sur ses forces et faiblesses. C'est pour vous dire que nous n'allons pas vers l'inconnu», souligne l'entraîneur adjoint, Farès Belkheir, qui n'a pas voulu trop s'étaler sur la composante du onze qui va entamer une autre rencontre historique pour l'Entente, la première formation algérienne, faut-il le rappeler, à prendre part au Mondial des clubs. Adepte de la stabilité, Madoui qui ne veut en aucune manière dévoiler ses cartes, comptera une nouvelle fois sur Khedaïria. Celui-ci sera entouré par les latéraux Megatli (à droite) et Boukria (à gauche) et les axiaux Mellouli et le jeune Aroussi qui aura non seulement la lourde tâche de remplacer Demmou indisponible pour dix jours, mais de contrer les remuants et longilignes attaquants néo-zélandais. La composante du milieu de terrain où se jouera cette confrontation n'est pas définitivement tranchée. Le staff technique, qui a décidé de reconduire les traditionnels porteurs d'eau Zerara et Lagraâ qui auront du pain sur la planche, se donne du temps pour désigner le joueur devant assumer le rôle de courroie. Ayant, nous dit-on, la tête ailleurs, Akram Djahnit n'est pas certain de débuter le match. Pour assumer une telle mission, on parle de Benyettou. Ce dernier est aussi pressenti à jouer à la pointe de l'attaque puisque Ziaya n'est pas lui aussi en possession de tous ses moyens. Younès et Gasmi qui ont, ces derniers temps, alterné beaucoup plus le moins bon, devront animer l'attaque de la formation phare d'Aïn Fouara, laquelle va une nouvelle fois attirer l'attention de milliers d'Algériens dans un autre rendez-vous avec l'histoire.