Les infiltrations des eaux de pluie à travers des façades et des terrasses perméables sont de plus en plus un risque qui pèse en permanence sur l'intégrité des bocs d'habitations gérés dans la ville d'El Milia, par l'OPGI. C'est notamment le cas du bloc 8 de la cité 100 logements zone Est, situé dans le groupement d'habitation du 18 février, à la proche banlieue de la ville. Les infiltrations d'eau, qui ont d'ailleurs, mis hors usage des parties entières dans certains appartements, sont devenues la hantise des locataires. «J'ai alerté le service concerné qui a envoyé des personnes prendre des photos à l'intérieur de l'appartement et puis plus rien», affirme un locataire habitant au dernier étage de ce bloc. Le même interlocuteur indique que le salon de son appartement est hors usage, à cause de ces infiltrations. Dans le même bloc, des logements situés à l'étage inférieur souffrent du même problème depuis les premières chutes de pluie. Dans la cage d'escalier, ces infiltrations virent carrément à l'accumulation d'eau dans les étages, pendant que des fissures sont apparues exposant ce bloc à un sérieux danger. Par ailleurs, des locataires ont fait part des mêmes problèmes dans d'autres blocs construits au début des années 1990 par une entreprise de l'ex Yougoslavie. Les infiltrations des eaux de pluie sont toujours la cause principale de cette situation, faute d‘un entretien régulier. Au service de l'OPGI on avance, plutôt, l'argument des citernes d'eaux installées sur les terrasses pour justifier ce problème. Autant dire qu'en absence d'une solution à ce problème, c'est tout le patrimoine immobilier de l'OPGI qui risque de subir les effets pervers de cette situation.