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Il a augmenté de 20% : Le divorce à Aïn Beïda connait une courbe ascendante
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Publié dans El Watan le 15 - 12 - 2014

En 2013, la ville d'Aïn Beida à enregistré quelque 1275 mariages, alors que les divorces ont atteint la barre des 250.
Chaque année le nombre des divorces ne cesse de connaître une vertigineuse hausse. Les causes ou raisons sont multiples et nécessitent que les spécialistes en sociologie et psychologie s'y penchent afin d'y remédier. Les relations conjugales sont de plus en plus fragiles, et pour un oui ou un non, les conjoints en arrivent à en rompre les liens.
Pourtant, tout a bien commencé, depuis la première rencontre jusqu'aux fiançailles qui se sont conclues par un mariage. Un mariage qui aura coûté des dizaines de millions. Comment du jour au lendemain la situation s'est-elle dégradée allant même jusqu'au divorce? Dans un passé récent les liens du mariage étaient puissants entre les deux partenaires, et il était rare qu'un couple divorce avec autant de facilité.
Même quand les conjoints ne forment pas un couple harmonieux, les partenaires, soit par pudeur, soit par respect pour la belle famille, se sacrifient pour la progéniture et continuaient vaille que vaille à faire comme si... Les temps ont, hélas, changé et de nouvelles traditions se sont développées au sein de la société. Dans un grand nombre de cas de figures, les conjoints ont reçu une instruction qui les a menés à l'université. Tous deux occupent peut-être un poste de travail, parfois bien rémunéré.
Dans ce cas précis, la femme a pu asseoir une autonomie qui ne la laisse aucunement dépendre de son mari. Se sentant dans ses droits, l'épouse est libérée du carcan ancestral qui avait assujetti sa mère et son aïeule. Le psychothérapeute Azzedine Mezbache, qui a vécu et enseigné aux U.S.A nous révèle que les couples divorcent pour deux raisons: l'argent et le sexe.
Ce qui est valable aux états unis, l'est sans doute dans notre société, laquelle a aussi évolué pour adopter de nouvelles formes de vie. La femme dispose d'un travail et est donc en position de revendiquer certains droits, entres autres, celui de disposer de son propre argent. D'un autre côté, l'époux se sent en droit de vivre une sexualité harmonieuse. Quand, le couple se sent frustré d'un côté ou de l'autre, il y a quelque chose qui se brise au sein du jeune ménage.
Statistiques à l'appui
Le psychologue Mezbache relève que le manque de communication au sein du couple conduit irrémédiablement à des fractures qui fragilisent les liens conjugaux et se terminent hélas par une procédure de divorce. Il relève par ailleurs que la famille du mari se range toujours du côté de son fils et celle de l'épouse du côté de la fille, ce qui ne favorise pas de raffermir les liens du couple. Depuis quelques années, le divorce connaît dans notre pays une hausse inquiétante.
De 2007 à 2011, le divorce a connu une hausse de 61%. Il est passé de 325.485 en 2007 à 369.031 en 2011. Si la répudiation, divorce demandé par le mari, enregistrant 106.614 cas, les femmes recourent à la khol'â pour se libérer d'une vie conjugale devenue un enfer pour elles. En 2007, 2466 femmes y ont recouru, rompant les liens de mariage contre une compensation financière au mari.
Pour illustrer cela, nous avons recouru à des statistiques d'une ville moyenne. Nous avons pu obtenir des services de l'état civil d'Aïn Beida quelques chiffres qui renseignent sur la vertigineuse hausse des divorces. En 2013, la ville d'Aïn Beida à enregistré quelque 1275 mariages, alors que les divorces ont atteint la barre des 250, soit 20% de couples qui se séparent.
Chose qui a fait dire à un jeune : «Aujourd'hui, même le mariage a un contrat à durée déterminé.» Ironie du sort ou de la vie, les relations conjugales se fragilisent dans notre société jusqu'à la banalisation, alors que le problème requiert de tous une sérieuse réflexion.


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